Que se passe-t-il avec le tireur d'élite québécois Wali, parti combattre en Ukraine au début du mois? Après des rumeurs voulant qu'il fût mort, il semble que le «plus grand tireur d’élite au monde» pourrait plutôt avoir été retiré de la brigade dans laquelle il combattait. 

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«Wali est un anticonformiste et j’ai dû l’envoyer dans une autre unité de son choix parce qu’il contournait des consignes claires ainsi que des directives sur les opérations sécuritaires», aurait affirmé l’officier commandant responsable de la Brigade normande, que Wali affirme avoir rejointe. 

Ses propos ont été publiés sur la page Facebook de cette dernière. 

Les deux hommes seraient amis. Wali aurait rejoint la brigade à sa demande, afin de protéger les Ukrainiens contre les soldats russes.  

«Les Ukrainiens demandaient spécifiquement des tireurs d'élite. On ne peut pas dire à notre époque que ce n'est pas notre problème, car ce sont des combats entre puissances. Ça finit toujours par nous affecter», avait-il expliqué avant son départ. 

Mais voilà que Wali serait trop préoccupé par le prestige et la reconnaissance médiatique, au point où il serait devenu un «danger pour la mission», mais aussi pour la sécurité des autres. 

«Nous aimons Wali du plus profond de nos cœurs puisqu’il est un ami avant tout. Jusqu’à preuve du contraire, il est sain et sauf», toujours selon la publication Facebook de la Brigade normande. 

Tué à Marioupol?      

Plus tôt cette semaine, des rumeurs voulant que Wali eût été tué à Marioupol 20 minutes après avoir été déployé ont également circulé partout dans le monde. 

L'information a été démentie sur la page Facebook de Wali, La Torche et l'Épée - The Torch and Sword.

«Ne vous en faites pas pour ma sécurité. Je suis déjà loin de la base qui a été bombardée hier. J'y suis déjà passé mais brièvement», y lisait-on. 

Wali, ex-militaire, tireur d’élite et père de famille, s’était rendu en Irak volontairement en 2015. 

Dans les dernières années, il a suscité la controverse notamment en racontant sans filtre tout ce qu’il aurait vécu au front. 

− Avec des informations de Kariane Bourassa