Quatre pièges qui peuvent changer la campagne électorale

Dans cette campagne électorale de 36 jours, il existe plusieurs moments clés qui pourraient fortement influencer la décision des Québécois le jour du vote. 

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Voici les quatre pièges, selon Jean-Marc Léger, président fondateur de la firme Léger.

«Ces quatre éléments vont influencer cette courte campagne à cinq partis», dit-il.

Pandémie

Les deux dernières années ont été marquées par la pandémie, et les mesures sanitaires choisies par le gouvernement pour protéger la population ont fait réagir.

«Si les cas commencent à augmenter au retour des classes, on va assister à une confrontation entre François Legault et Éric Duhaime et les deux vont en bénéficier», mentionne le président de la firme de sondage.

10 septembre

Le 10 septembre, les membres du Parti conservateur du Canada éliront leur chef et une victoire du candidat plus à droite, Pierre Poilievre, pourrait influencer l’élection québécoise. 

«Le positionnement d’Éric Duhaime sera extrêmement important. On pourrait assister à une vague de démission des députés du Québec, de possibles unions entre les partis politiques. Est-ce qu’Éric Duhaime est le Pierre Poilievre québécois?» souligne-t-il.

«Face à face Québec 2022»

Les cinq chefs des principaux partis seront présents au «Face à face Québec 2022» présenté sur les ondes de TVA et LCN le 15 septembre.

Économie et Inflation

L’inflation, qui enregistre des sommets, sera au cœur de la campagne électorale, et d’ailleurs, la cheffe du PLQ, Dominique Anglade, a déclaré, dimanche, que la question de l’urne sera l’économie. 

«Si l’inflation continue d’augmenter ou le niveau de chômage au Québec grimpe, parce qu’il est très faible pour l’instant», explique M. Léger.