Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Quand l’irréel devient réel

Les joueurs du Lightning ont explosé de joie après leur victoire leur assurant une troisième participation de suite à la finale de la Coupe Stanley, samedi soir.
Les joueurs du Lightning ont explosé de joie après leur victoire leur assurant une troisième participation de suite à la finale de la Coupe Stanley, samedi soir. Photo USA TODAY Sports
Partager
Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-06-13T02:18:48Z
Partager

2020, 2021 et 2022. Trois années, trois présences en finale de la Coupe Stanley pour le Lightning de Tampa Bay. 

Dans un contexte de plafond salarial, le Lightning a déjà réalisé un exploit remarquable avant même de connaître le sort de cette finale contre l’Avalanche du Colorado. 

• À lire aussi: La meilleure finale de l'ère moderne?

Jon Cooper a trouvé de bons mots, comme il le fait toujours, pour décrire cet autre parcours formidable de son équipe. 

« Juste d’être assis ici et de penser à la magnitude d’une troisième présence en finale de la Coupe Stanley, c’est génial. J’ai grandi au Canada et je rêvais de voir mon nom sur la coupe. D’y arriver une fois, c’était la réalisation d’un rêve. D’y retourner la saison suivante, c’était un rêve. »

« Mais d’y aller une troisième fois, c’est pratiquement irréel. Je suis impressionné par nos joueurs. Je suis réellement impressionné. » 

Un groupe unique

Avant le Lightning, les Oilers d’Edmonton étaient la dernière équipe avec trois présences d’affilée en finale, en 1983, en 1984 et en 1985. En 1983, Wayne Gretzky et ses coéquipiers avaient perdu en quatre matchs contre Mike Bossy et les Islanders de New York. Mais, les deux années suivantes, les Oilers avaient soulevé le gros trophée en triomphant des Islanders en cinq rencontres en 1984 et des Flyers également en cinq rencontres en 1985.

Publicité

On l’a déjà écrit des dizaines de fois. Cooper a l’intention de réécrire l’histoire avec son équipe. Il rêve de suivre les traces des Islanders, la dernière formation avec trois sacres consécutifs (quatre en réalité de 1980 à 1983). 

Auteur de deux buts dans le gain de 2 à 1 face aux Rangers lors du sixième match, Steven Stamkos cherchait un peu ses mots pour décrire l’ampleur de l’exploit. 

« Nous formons un groupe unique, a résumé le capitaine. Nous n’avons pas encore atteint notre objectif. Mais nous avons une équipe unique, nous avons perdu des joueurs et nous avons trouvé des façons de les remplacer. Je suis vraiment fier de notre équipe. Je cherche mes mots... Nous retournons en finale. »

« Nous méritions de gagner ce match ce soir. C’était le sentiment que nous avions depuis que les arbitres ont déposé la rondelle au centre de la glace. Shesterkin était formidable. Il a réalisé de gros arrêts. Nous restions calmes. Nous avions ce sentiment, nous savions que nous étions pour l’emporter. »

Un autre défi

Après une victoire en sept contre les Maple Leafs au premier tour, un balayage contre les Panthers au deuxième tour et une victoire en six matchs contre les Rangers en finale de l’Est, le Lightning croisera une autre bête redoutable en finale. 

Nathan MacKinnon, Cale Makar et l’Avalanche rêveront de rapatrier la coupe Stanley au Colorado pour la première fois depuis 2001. 

« L’Avalanche a une bonne équipe, il y a de gros talents chez les attaquants et les défenseurs, a résumé Vasilevskiy. Ils ont marqué plusieurs buts depuis le début des séries. C’est un gros défi pour nous. Il s’agira de la série la plus difficile. »

« On s’attend à une série très difficile, a renchéri Stamkos. Depuis plusieurs années, on attend l’Avalanche en finale. » 

Un retour probable

Le Lightning risque d’obtenir du renfort pour cette finale. Blessé au bas du corps depuis le septième match contre les Leafs, Brayden Point cogne à la porte pour un retour. 

« Je ne sais pas s’il pourra être du premier match, mais c’est extrêmement probable qu’on le reverra pendant la finale », a prédit Cooper. 

Publicité
Publicité

Sur le même sujet