Protection du caribou: des leaders autochtones dénoncent l’inaction de Québec
Agence QMI
Les Premières Nations innues d’Essipit et de Pessamit qui ont participé à la COP15 dénoncent l’inaction de Québec et réclament du concret pour protéger le caribou forestier.
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Même si elles ont accueilli favorablement l’engagement du gouvernement caquiste pour atteindre la cible mondiale de conservation de 30 % d’ici 2030, les Premières Nations déplorent que leurs solutions pour préserver le caribou du Pipmuacan soient ignorées.
«Si le gouvernement du Québec avait une réelle intention d’appuyer le leadership autochtone en matière de conservation, pourquoi ne pas annoncer la protection du projet Pipmuakan?» s’est interrogé Jérôme Bacon St-Onge, vice-chef au Conseil des Innus de Pessamit.
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Pendant que Québec fait la promotion de son Plan Nature, l’exploitation des ressources et le développement de la villégiature se poursuivent dans l’habitat du caribou du Pipmuacan, menaçant les projets d’aire protégée conçus par les autochtones.
«Retarder inutilement des actions concrètes de protection et de restauration de l’habitat de l’espèce ne fait que nous éloigner davantage de l’objectif», a regretté Michael Ross, directeur Développement et Territoire au Conseil de la Première Nation des Innus Essipit.