Propos haineux de Charkaoui: «je m’en remets à Dieu»
TVA Nouvelles
L’imam controversé, Adil Charkaoui, qui a fait des appels publics à la violence dans des discours tenus à Montréal le 28 octobre dernier, affirme qu’il s’en «remet à Dieu».
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Dans une vidéo, publiée sur sa page Facebook, Charkaoui s’est vivement défendu à la suite des allégations «d’incitation à la haine» tenues par plusieurs acteurs de la classe politique.
«Comment se fait-il que le premier ministre François Legault, qui refuse de dénoncer le massacre des civils Palestiniens, sorte publiquement et demande aux policiers de faire leur travail?», a-t-il demandé dans sa vidéo Facebook. «Nous ne sommes pas dans une république de bananes.»
Selon lui, aucun appel à la violence ni à la haine n’a été exhorté, expliquant qu’il s’agissait plutôt d’une condamnation de ce qui se déroule présentement à Gaza.
Rappelons qu’il avait livré un discours au centre-ville de la métropole lors d’une manifestation pro-Palestine dans lequel il disait: «Ô Dieu, charge-toi des sionistes agresseurs. Charge-toi des ennemis de Gaza. Dénombre-les un par un et tue-les à long terme et n’exclus aucun d’eux».
L’imam controversé affirme qu’il fait maintenant l’objet d’une campagne de diffamation de fausses accusations de la classe politique.
«C'est de l'incitation à la haine, à la violence, et moi je suis contre ça», avait lancé François Legault mardi, avant d’entrer au Salon bleu. «Je compte sur les policiers pour faire leur travail.»
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«J’invite la population à porter plainte s’ils considèrent que ces propos sont haineux», a dit quant à lui Fançois Bonnardel, ministre de la Sécurité publique.
Dans la vidéo longue de dix minutes, Charkaoui affirme qu’il étudie présentement la possibilité de poursuites en diffamation contre une journaliste et contre le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA).