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L'article provient de TVA Sports
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«Probablement pas mon sommet» - McDavid

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-06-03T11:39:26Z
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DENVER | Connor McDavid n’a obtenu que deux tirs en direction de Pavel Francouz. Pour une deuxième fois seulement depuis le début des séries, le capitaine des Oilers d’Edmonton n’a pas écrit son nom sur la feuille de pointage.

Les deux fois, les Oilers ont perdu avec des pointages identiques de 4 à 0. La première fois, c’était lors du quatrième match contre les Kings de Los Angeles au premier tour des séries. La deuxième fois, c’était lors de la deuxième rencontre de la finale de l’Ouest.

«Je ne suis probablement pas à mon sommet en ce moment, a reconnu McDavid. Ils ont fait un bon boulot pour limiter nos chances de marquer et des trucs du genre.»

Après une première période honnête où les deux équipes n’ont pas marqué, les Oilers n’ont décoché que 11 tirs lors des 40 dernières minutes de jeu.

«Ils ont joué un match solide, a murmuré McDavid. Oui, ils ont joué un bon match.»

McDavid n’avait pas trop le goût de parler après ce deuxième revers à Denver. Le numéro 97 se consolait à l’idée que la série se transportera maintenant en Alberta.

«Nous jouons du bon hockey à la maison dernièrement et nous aimons jouer devant nos partisans, a-t-il affirmé. Nous nous replacerons dans cette série avec les deux prochains matchs à la maison.»

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Chapeau à Makar et MacKinnon 

Pour ralentir McDavid, Jared Bednar a fait confiance à son meilleur duo de défenseurs lors des deux premières rencontres, Devon Toews et Cale Makar. Mais il a aussi choisi d’utiliser Nathan MacKinnon en compagnie de Gabriel Landeskog et de Valeri Nichushkin contre la première unité des Oilers.

«Devon et Cale étaient fantastiques, a noté Bednar. Ils fermaient l’espace, ils n’ont pas donné de temps à McDavid. Ils sont deux joueurs très intelligents, ils ne font pas d’erreurs avec la rondelle. S’ils n’ont pas d’option, ils se contentent de sortir la rondelle du territoire.»

«Mais pour freiner McDavid, tu as besoin de cinq joueurs, a poursuivi l’entraîneur en chef de l’Avalanche. Nate est vraiment dédié à gagner. Il n’a pas triché une seule fois dans cette série. Il a trouvé une façon de contribuer aussi. Les cinq joueurs ont besoin de bien jouer contre eux.»

Si le trio de Nazem Kadri (trois passes), Artturi Lehkonen (1 but, 1 passe) et Mikko Rantanen (1 but, 1 passe) ont transporté l’attaque sur leurs épaules dans ce deuxième match, MacKinnon a aussi connu un match formidable. Le numéro 29 a marqué un but, mais il a surtout décoché 11 tirs contre Mike Smith.

Des fleurs à Lehkonen 

Souvent dans l’ombre lors de ses jours à Montréal, Lehkonen a reçu les éloges de ses coéquipiers et de son entraîneur après ce match d’un but et une passe.

«Artturi est un bourreau de travail», a dit Rantanen.

«Il est un maître pour l’échec-avant, a renchéri Kadri. C’est pour ça qu’il a un impact aussi important. Il génère des revirements avec son échec-avant. Il fonce toujours au filet et il s’occupe du boulot ingrat. C’est un bonheur de jouer avec lui.»

«Il est tenace avec la rondelle, a ajouté Bednar. Il n’est pas le plus gros, mais il n’a pas peur. Il veut toujours gagner ses batailles et ses courses pour la rondelle. Il est très intelligent, il sait où ses coéquipiers sont. Il a des similitudes avec (Valeri) Nichushkin.»

Avec la blessure au haut du corps à Darcy Kuemper en deuxième période du premier match de la finale de l’Ouest, Pavel Francouz a très bien géré sa nervosité à son premier départ face aux Oilers. Il a obtenu sa quatrième victoire depuis le début des séries, mais son premier blanchissage.

«C’est un sentiment spécial, c’est difficile de le décrire, a affirmé le Tchèque. Nous avons joué un très bon match en équipe. J’étais heureux d’entendre les partisans crier mon surnom (Frankie), mais j’aimais mieux quand ils hurlaient Avs, Avs, Avs.»

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