«Presque de la torture» – Khari Jones
Tommy Thurber
Très heureux d’être de retour avec l’équipe après avoir contracté la COVID-19, l’entraîneur-chef des Alouettes de Montréal Khari Jones a révélé qu’il avait difficilement vécu sa quarantaine à la maison.
Ayant appris le 12 septembre en soirée qu’il avait obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la maladie, Jones a dû adapter ses méthodes de travail, prenant part aux réunions à distance en vidéoconférence. Sur le terrain, pendant les entraînements et le match, c’est André Bolduc qui a pris la relève.
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S’il a rapidement accepté la situation, elle était malgré tout un peu plus embêtante chaque jour.
«Les dernières journées ont été les pires, particulièrement à l’approche du match, a concédé Jones en vidéoconférence, mardi. Au début, j’ai simplement accepté la réalité en me disant: "c’est comme ça, trouvons un moyen d’aider l’équipe". C’est ce que j’ai fait, mais le jour avant le match et le jour de match ont été difficiles.»
Et le jour du match, il était simplement intenable.
«Je marchais de la porte d’entrée au balcon [dans mon appartement] encore et encore. Je faisais ce que je fais habituellement durant les matchs. C’était dur», a-t-il avoué.
De bonnes choses
Ayant ainsi observé le match de chez lui, Jones a indiqué qu’il avait pu analyser le travail de son équipe d’une perspective différente. Il affirme qu’il pourra tirer du positif de la situation.
Il estime également que ses Moineaux avaient fait de nombreuses bonnes choses sur le terrain et que le résultat - une défaite de 27 à 19 aux mains des Lions de la Colombie-Britannique - aurait pu être bien différent si quelques jeux bien précis s’étaient déroulés différemment.
«C’était difficile parce que nous faisons de nombreuses bonnes choses, a-t-il lancé. C’est la partie vraiment difficile; nous déplacions bien le ballon avec plus de 400 verges, le temps de possession était bon. Mais il y avait peut-être deux ou trois jeux qui auraient complètement changé le match si on les réussit.»
Maintenant de retour en personne pour diriger les entraînements et corriger certains détails, il souhaite ne plus jamais vivre ce genre de situation à l’avenir.
«Juste être ici. Sortir de mon appartement, être avec les gars et les entraîneurs... C’était dur d’être à l’écart de l’équipe et j’espère que ça ne se reproduira plus, car c’est presque une torture de ne pas être là.»