Première de la nouvelle saison de Chefs de bois
Nathalie Slight
La compétition culinaire la plus sauvage du Québec est de retour! Loin de leur cuisine de restaurant tout équipée, 12 chefs cuisiniers tenteront d’impressionner l’exigeant juge et mentor Martin Picard en concoctant des plats dans des installations rudimentaires situées en plein cœur de la forêt. L’animateur Mathieu Baron nous donne un avant-goût de ce qui attend les participants en cette troisième saison de Chefs de bois.
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Mathieu, l’an dernier, deux participants ont été éliminés lors de la première épreuve. Ils n’ont même pas eu le temps de mettre les pieds au camp. Peut-on s’attendre à la même chose cette saison?
Oui. Dès leur arrivée, les chefs sont déjà en danger d’élimination. Les épreuves sont plus exigeantes physiquement et mentalement cette année, mais tous les participants sont hyper motivés, parce qu’ils veulent mettre la main sur les privilèges, que ce soit un ingrédient qui représente un avantage lors du défi culinaire ou la hache d’or, qui les protège du bûcher d’élimination.
Le fait que les candidats aient vu les deux premières saisons influence-t-il la compétition?
Certains arrivent super préparés: ils ont regardé avec attention les éditions précédentes et sont convaincus de savoir à quoi s’attendre. Mais la beauté d’une téléréalité comme Chefs de bois, c’est que l’équipe de production provoque des revirements pour surprendre les chefs. Un privilège peut s’avérer un couteau à double tranchant, par exemple. La connaissance du jeu fait en sorte que la stratégie prend une plus grande place cette saison. Des alliances se créent entre les participants pour éviter l’élimination.
Comment expliques-tu que, même s’il s’agit d’une compétition, les chefs tissent rapidement des liens?
Au-delà de la compétition, il y a la survie dans le bois. Le manque de sommeil, la faim, la pluie, le vent, le froid, l’inconfort... Les candidats font tous face à l’adversité, et c’est pour cette raison qu’ils développent rapidement une belle complicité.
Les plats que les chefs réussissent à cuisiner en plein bois sont-ils toujours à couper le souffle?
Encore une fois, c’est vraiment impressionnant! Je n’ai malheureusement pas la chance de goûter, puisque c’est le chef Martin Picard qui juge les plats des participants, mais la description suffit à me donner l’eau à la bouche. Cela dit, je ne suis pas à plaindre: lorsque toute l’équipe de production se retrouve le soir au chalet, on se concocte toujours de bonnes bouffes.
Y a-t-il des nouveautés cette année?
La finale se déroule en hiver. Si vous pensiez que les cuisines aménagées en pleine forêt étaient rudimentaires, dites-vous que c’est du luxe à côté d’un territoire éloigné et glacial. Les candidats devront être plus débrouillards et inventifs que jamais pour remporter la troisième saison de Chefs de bois!
DES CANDIDATURES RELEVÉES!
Certains candidats n’en sont pas à leur première participation à un concours culinaire télévisé. Stéphane Levac, originaire de Nouvelle-Écosse, a participé à la plus récente saison de Top Chef Canada. Ashley-Rose L’Écuyer, de Montréal, a fait partie d’une brigade de l’émission Les chefs! De son côté, Marc-Olivier Eloy, de Greenfield Park, était l’un des deux chefs éliminés avant même de mettre les pieds au camp dans la deuxième saison de Chefs de bois. Plusieurs participants se démarquent aussi par leur expérience de survie, comme Simon Giguère, de Québec, un ancien sergent des Forces armées canadiennes.
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