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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Précieuse expérience pour Jake Sanderson, mais aussi pour... Ivan Demidov

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-04-27T14:49:31Z
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OTTAWA | On ne pensait pas si bien faire en piquant un brin de jasette avec l’ancien hockeyeur Geoff Sanderson il y a quelques jours à Ottawa. Depuis, son fils Jake a joué les héros en prolongation, samedi soir, permettant aux Sénateurs de survivre dans leur présente série face aux Maple Leafs de Toronto.

• À lire aussi: Les Sénateurs survivent!

Les deux équipes ontariennes ont à nouveau rendez-vous mardi à Toronto pour un cinquième match, alors que les Leafs détiennent une avance de 3-1.

«C’est vraiment important pour les jeunes joueurs de vivre l’expérience des séries, plaidait donc Sanderson, rencontré au Centre Canadian Tire. Il y a des leçons à tirer.»

Jake Sanderson célèbre son but inscrit en prolongation le samedi 26 avril 2025 à Ottawa, lors du quatrième match de la série de premier tour face aux Maple Leafs de Toronto.
Jake Sanderson célèbre son but inscrit en prolongation le samedi 26 avril 2025 à Ottawa, lors du quatrième match de la série de premier tour face aux Maple Leafs de Toronto. Photo CHRIS TANOUYE

«C’est une forme d’éducation qui permet d’apprendre le niveau supérieur de hockey présent durant les séries, poursuivait l’homme de 53 ans, actuellement recruteur pour les Devils du New Jersey. C’est nécessaire au développement.»

Rien de facile!

Son discours de vieux sage est évidemment bon pour son fils qui, à 22 ans, participe à ses premières séries à titre de défenseur des Sénateurs. Mais c’est aussi valide pour les jeunes joueurs du Canadien de Montréal, Lane Hutson, Juraj Slafkovsky et Ivan Demidov, entre autres.

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À propos de Geoff Sanderson: il a participé à 1104 matchs en carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH), principalement avec les Whalers de Hartford et les Blue Jackets de Columbus. Or, il n’a totalisé que 55 parties durant les éliminatoires.

«Ce n’est jamais facile de se qualifier pour les séries», a-t-il insisté.

Geoff Sanderson dans l’uniforme des Whalers de Hartford en février 1997.
Geoff Sanderson dans l’uniforme des Whalers de Hartford en février 1997. Photo AL BELLO

Au fil de la discussion, Sanderson rappelait qu’il n’avait que 19 ans et seulement deux petits matchs de saison régulière derrière la cravate quand, en 1991, il a participé pour une première fois aux séries de la LNH dans l’uniforme des Whalers de Hartford. Ce n’est pas sans rappeler la situation de Demidov. Il estime avoir beaucoup appris en participant à un si jeune âge à trois matchs de la demi-finale de la division Adams contre les Bruins. Les Whalers s’étaient alors inclinés en six parties.

«Je me souviens surtout que j’avais trouvé intense le fait de jouer dans le vieux Garden de Boston», a mentionné Sanderson.

Des souvenirs du Forum

L’année suivante, toujours avec les Whalers, Sanderson allait plutôt connaître l’intensité du Forum de Montréal. Il n’avait alors que 20 ans.

«Je suis content d’avoir pu vivre ça, a-t-il raconté. Je me souviens d’avoir marqué un but égalisateur à Montréal dans un match qui s’était terminé en prolongation. On avait finalement perdu la partie et la série, mais ça demeure un moment mémorable pour moi d’avoir vécu cette longue série contre le Canadien à un jeune âge.»

Le but de Sanderson a été inscrit en fin de deuxième période lors du septième et ultime match de la série de premier tour entre le Canadien et les Whalers, le 1er mai 1992. Les plus nostalgiques se souviendront que c’est Russ Courtnall, dit «le chevreuil», qui avait alors permis au Tricolore de passer à la ronde suivante en touchant la cible en deuxième période de prolongation.

En finale avec les Sabres

Sanderson aura atteint les éliminatoires à quatre autres reprises durant sa carrière, soit trois fois avec les Sabres de Buffalo, en 1998, 1999 et 2000, et à une dernière occasion avec les Canucks de Vancouver, en 2004. Ses premières expériences avaient alors été profitables. Avec Dominik Hasek devant le filet des Sabres, il a d’ailleurs participé à la finale de la coupe Stanley en 1999, s’inclinant alors face aux Stars de Dallas.

Un jour, ce sera peut-être son fils Jake qui participera à une finale dans l’uniforme des Sénateurs. Et pourquoi pas Hutson, Slafkovsky et Demidov, avec le Canadien? D’ici là, tous ces jeunes auront grandement appris en 2025, peu importe l’issue de leur série de premier tour.

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