Crimes de guerre: Poutine mériterait d’être en prison pour ses crimes
TVA Nouvelles
L’attaque de l’armée russe en Ukraine par leur président, Vladimir Poutine, correspond à un crime de guerre selon un expert.
• À lire aussi: «Environ 1 300» militaires ukrainiens morts depuis le début de l'invasion russe, selon Zelensky
• À lire aussi: Ukraine: le secteur québécois de la métallurgie cherche à faciliter l’intégration des réfugiés
• À lire aussi: À Odessa, «les gens s’attendent au pire»
«C’est très clair que des crimes de guerre ont été commis. Si l'on regarde la définition. C’est un crime de guerre si l'on dirige intentionnellement des attaques vers des bâtiments consacré à la religion et la santé», mentionne Daniel Turp, professeur émérite en Droit international à l’Université de Montréal
Le statut de Rome qui décrit ce genre de crimes est conforme puisque l’Ukraine a accepté que ce traité soit applicable.
Cependant, M. Poutine pourrait face à des accusations plus graves puisqu’il a clairement organisé une opération qui visait à perturber la paix.
«Le crime le plus grave c’est celui d’agression parce que monsieur Poutine est coupable d’un grand crime contre la paix comme on l’appelait maintenant un crime d’agression et c’est lui-même et tous ceux qui l’entourent qui l’a mentionné», dit-il.
Les conséquences de ces cimes sont graves, mais ce sera difficile de les appliquer si le président russe reste dans son pays.
«Si M. Poutine se retrouve dans un territoire qui a ratifié la convention, il pourra être arrêté, envoyé à La Haye, condamné et mis en prison là ou il mériterait d’être d’ailleurs», souligne le professeur.
Ce sort a déjà été appliqué au président de la Serbie Slobodan Milošević.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.