Hébergement touristique: des propriétaires légaux sanctionnés «alors qu'Airbnb diffuse des annonces illégales»

Agence QMI
L'offensive du gouvernement du Québec contre l'hébergement touristique illégal rate sa cible en sanctionnant injustement des propriétaires de chalets à louer dûment enregistrés, dénonce le propriétaire de la plateforme de location WeChalet.
«C'est beaucoup plus facile d'attraper quelqu'un qui est légal parce qu'on a toutes ces informations», a affirmé mercredi Philippe Hamel, à Mario Dumont sur QUB radio et télé, en simultané au 99,5 FM Montréal.
Sa plateforme WeChalet a déjà reçu quatre amendes de 15 000 $ pour avoir omis d'indiquer la date d'expiration des certificats sur ses annonces en ligne, alors qu'il s'agit d'hébergements légaux et enregistrés.
«Nous, dans notre cas propre, selon notre avocat, ça va être 240 000 $ pour cette erreur-là administrative», a révélé le dirigeant.
• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
Le plus troublant, selon M. Hamel, c'est que Revenu Québec prend jusqu'à 16 mois avant d'informer les propriétaires de leur infraction, puis envoie les constats rétroactivement, mois après mois, faisant grimper rapidement la facture.
Une récente enquête du quotidien La Presse révélait que près de 1500 annonces potentiellement illégales sur Airbnb continuent d'être diffusées sans aucune sanction.
*Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue réalisée à QUB.