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Pour le même prix: pourquoi les acheteurs préfèrent le «cheap» à du haut de gamme?

Courtoisie (ajouter source)
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Agence QMI

17 avril à 16h29
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Plusieurs acheteurs québécois choisissent des matériaux moins durables afin d’avoir une propriété plus tape-à-l’œil, une décision critiquée par un investisseur immobilier.

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Olivier Lepage déplore le choix de détruire des armoires en bois pour les remplacer par certains matériaux de mélamine pour leurs rénovations de cuisine, par exemple.

«J'arrache des cuisines en bois ou j'arrache des choses qui sont beaucoup plus durables, qui ont une plus grande valeur pour moi, pour des choses plus "cheap", puis les gens aiment ça parce que c'est axé sur le tape-à-l'œil (...) c'est beau, ça sent bon, c'est bien, donc ils vont acheter la maison, pis ils vont payer plus cher», a-t-il expliqué au micro de Sophie Durocher, jeudi, à QUB radio et télé.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Sophie Durocher, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

L’investisseur immobilier tient à préciser qu’il ne critique pas ceux qui souhaitent modifier l’apparence de leur cuisine. Toutefois, il y a une manière de le faire sans jeter des matériaux de qualité dans les poubelles.

«On peut prendre les cuisines, évidemment, si elles sont en bon état, juste les peinturer, changer les poignées, changer les comptoirs, ça change complètement le "look"», a-t-il indiqué.

Celui qui se spécialise dans les flips, aussi nommé une opération de vente-achat qui consiste à acheter un bien dans le but d’effectuer un profit, ajoute qu’il fait souvent cette «bonne alternative» puisqu’il «aime recycler».

Écoutez l’entrevue intégrale dans l’extrait audio ci-dessus.

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