Fermeture le dimanche: des portes closes et des répercussions financières
TVA Nouvelles
C'est jour de repos obligatoire pour des milliers de commerçants au Québec en ce premier dimanche de 2022.
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À l’exception de quelques services, les entreprises essentielles et non essentielles doivent fermer boutique le dimanche, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Plusieurs consommateurs se sont heurtés à des portes closes près de quatre jours après l’annonce du gouvernement Legault, qui impose une série de mesures pour une durée de trois semaines, soit les 2, 9 et 16 janvier.
Les Québécois qui se sont rendus à des épiceries pour espérer faire le plein de provisions ont été contraints de faire demi-tour.
«Je vais faire avec ce que j’ai à la maison! C’est ce qu’on peut faire de mieux», s’est résigné un jeune homme rencontré par TVA Nouvelles.
Répercussions
Les pharmacies, les stations-service et les dépanneurs sont exemptés. Les vétérinaires et les plombiers, par exemple, peuvent aussi poursuivre leurs opérations pendant la période restrictive.
Ces fermetures ont évidemment des répercussions sur les entrepreneurs et les employés. Selon le Conseil canadien du commerce de détail, des conséquences organisationnelles et financières sont déplorées chez les commerçants touchés.
Chez les épiciers, on note surtout une augmentation de l’achalandage et des files d’attente les jours de semaine.
«Les gens ont des commandes plus grandes et passent plus de temps en magasin. Les volumes sont augmentés, mais le temps de magasinage est réduit sur six jours au lieu de sept», analyse Francis Mailly, du Conseil canadien du commerce de détail.
«Cette gestion est complexe pour les employés et pour la chaîne dans son ensemble. C’est un défi supplémentaire pour nos épiceries. Et c’est pourquoi on demande aux Québécois de faire preuve de résilience, de compréhension et d’empathie envers le personnel et de respecter les consignes sanitaires en place.»
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