Plus de la moitié des cas actifs viennent des écoles
Plus de la moitié des cas actifs viennent des écoles
![La question d’annuler ou non la semaine de relâche de mars fait l’objet de débats dans le milieu scolaire. La pandémie a déjà bousculé les habitudes des élèves, comme ici, dans une école secondaire au nord de Québec.](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F63667189_147605684bb394-9833-4ce0-904d-06ebf50e01c8_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
![Photo portrait de Daphnée Dion-Viens](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F95b674a4-a26f-4ff9-bb0f-e931eae93e58%2Fgendaphnee-dion-viens_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Daphnée Dion-Viens
À partir de mardi, le port du masque en classe sera élargi à d’autres écoles de Chaudière-Appalaches, où plus de la moitié des cas actifs proviennent des écoles, ce qui en fait le principal foyer de transmission du virus.
• À lire aussi: COVID-19: le Québec compte 701 nouveaux cas et 2 décès supplémentaires
• À lire aussi: Port du masque d’intervention obligatoire dans les aires communes des RPA
Les élèves des écoles situées dans la MRC de Robert-Cliche, qui comprend notamment les villes de Saint-Joseph-de-Beauce et de Beauceville, devront porter le masque en tout temps dès le 28 septembre, a annoncé Québec, vendredi.
Le port du masque en classe était déjà imposé dans trois autres MRC de Chaudière-Appalaches ainsi que dans neuf autres régions de la province.
La situation se détériore
« Ça fait plusieurs jours que l’on voit la situation se détériorer de façon importante » dans la MRC de Robert-Cliche, indique la Dre Liliana Romero, directrice régionale de santé publique.
Ce n’est d’ailleurs qu’une question de temps avant que cette mesure ne s’étende à toutes les écoles de Chaudière-Appalaches, ajoute-t-elle. Vendredi, 59 nouveaux cas de COVID-19 se sont ajoutés au bilan régional.
![Le port du masque sera élargi dans les écoles de Chaudière-Appalaches.](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F64865909_373347062f3a5d-aaa4-4f0a-84db-e794fb7770d2_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
« Il faut voir le masque comme une mesure préventive, pas comme un moyen de protection de dernier recours. C’est une façon de réduire la transmission afin de maintenir les enfants à l’école », dit-elle.
Présentement, 56 % des cas actifs de la région proviennent des écoles, où on compte plus d’une trentaine d’éclosions.
Le milieu scolaire représente sans contredit le principal foyer de transmission, alors que les entreprises et milieux de travail comptent 28 % des cas actifs.
Le port du masque demeure une mesure « très importante » pour protéger les enfants, particulièrement ceux du primaire qui ne sont pas vaccinés, rappelle la Dre Romero.
Pas à Québec
Dans la région de la Capitale-Nationale, où la situation épidémiologique est plus stable, les autorités régionales n’envisagent pas « à court terme » un retour du port du masque en classe. Présentement, le couvre-visage est obligatoire seulement lors des déplacements.
La Capitale-Nationale compte présentement 164 cas actifs sur son territoire, ce qui correspond à un taux de 21,6 par 100 000 habitants. Dans Chaudière-Appalaches, qui dénombre 355 cas actifs, ce chiffre grimpe à 82,2.