Poilievre veut créer une nouvelle infraction pour les agresseurs en contexte conjugal

Raphaël Pirro
Les conservateurs de Pierre Poilievre veulent renforcer les peines pour violence conjugale en inscrivant un nouveau délit d’«agression d’un partenaire intime» au sein du Code criminel.
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Cette nouvelle loi aurait pour objectif «d’infliger des peines plus sévères à toute personne qui maltraite ou agresse un partenaire intime».
En conférence de presse à Trois-Rivières, M. Poilievre a accusé les libéraux de ne pas prendre le crime «au sérieux».
«Ça va être la prison et non la liberté sous caution pour ceux qui sont trouvés coupables de violence à l’égard d’un partenaire intime», a-t-il dit.
Il en va de même pour les personnes qui sont simplement accusées, et pas seulement pour les coupables: «On va donner des outils aux juges pour les garder en prison dans les cas, surtout, où il y a un risque que la liberté sous caution [puisse] menacer la famille et les victimes».
Les accusés libérés seraient forcés de porter un bracelet GPS – parfois appelé bracelet «antirapprochement» – lorsqu’ils obtiennent la liberté sous caution.
Le chef conservateur s’est attaqué à la réforme du Code criminel faite sous les libéraux, qui ont annulé les peines minimales obligatoires instaurées par les conservateurs sous M. Harper et que la Cour suprême a invalidées.
«Les politiques laxistes de remise en liberté font pencher la balance de la justice en faveur des criminels contre les victimes. Les résultats: les victimes sont encore en danger. Les gens violents retournent plus rapidement sur les rues, ils peuvent encore attaquer les membres de leur famille», a dit M. Poilievre.
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