Poilievre a des solutions face au grand défi de la crise du logement
Pierre Poilievre, Chef du Parti conservateur du Canada
Après 8 années de Justin Trudeau, le prix du logement a doublé. Nous faisons face à une pénurie de logements sans précédent. Le prix médian d’une maison au Québec était de 230 000$ en 2015. Il a atteint 415 000$ en début de 2023.
Avec l’augmentation des taux d’intérêt, le coût mensuel d’un prêt hypothécaire a grimpé de 28,5% depuis avril 2022.
À l’aube du grand déménagement du 1er juillet, le manque de logements fait également croître les loyers; en hausse de 14% en moyenne à Montréal depuis le printemps 2022, de 19% à Québec, de 17% au Saguenay et de 24% à Trois-Rivières. Pour de nombreux Québécois, la possibilité de se retrouver sans toit est réelle.
Grand espace
Cet écart ne peut s’expliquer par un manque d’espace ou par les tendances du marché mondial : bien que le Canada ait le plus faible nombre de logements per capita de tous les pays du G-7, nous avons la plus grande superficie disponible pour construire. Il s’explique encore moins par des acheteurs plus riches; comme l’a souligné votre chroniqueur Michel Girard. Le salaire moyen des travailleurs québécois a monté de 23,7% depuis 2018, tandis que le prix des maisons est 71% plus élevé.
Le problème est un manque d’offre; nous ne construisons pas assez et la réglementation municipale bloque les mises en chantier. Le Parti conservateur du Canada est le seul parti fédéral à proposer des solutions.
Solutions envisagées
Ottawa verse plus d’un milliard de dollars par année en transferts aux programmes d’infrastructures municipales du Québec, dont le Programme de la taxe sur l’essence (TECQ) et le Plan québécois des infrastructures (PQI). En tant que premier ministre, je vais renégocier les ententes applicables avec le gouvernement du Québec afin de les rendre moins contraignantes, mais je vais exiger de nouvelles conditions pour inciter les municipalités à éliminer les barrières à la construction de nouveaux logements.
Les municipalités qui modifieront leurs règlements de zonage et accorderont plus de permis de construction recevront des primes. Mais les plus grandes villes, dont Montréal et Québec, verront leurs fonds retenus si elles n’augmentent pas d’au moins 15% par année la construction de nouveaux logements sur leurs territoires. Si elles dépassent cette cible, elles recevront des primes.
Un gouvernement Poilievre va également vendre plus de 6000 immeubles fédéraux au Canada afin de les convertir en logements abordables. Enfin, il faudra éliminer les déficits inflationnistes de Justin Trudeau qui augmentent les taux d’intérêt et le coût des matériaux de construction et réparer le système d’immigration qu’il a brisé afin de pallier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur.
La crise du logement est l’un des plus grands défis de notre époque, qui risque de priver toute une génération de jeunes canadiens des opportunités que leurs parents tenaient pour acquises. Travaillons ensemble pour leur redonner l’espoir.
Pierre Poilievre, Chef du Parti conservateur du Canada