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L'article provient de TVA Nouvelles

Délestage: le niveau d’alerte 4 atteint dans plusieurs régions du Québec

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TVA Nouvelles

2022-01-10T20:27:06Z
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Les conséquences de la flambée des cas de COVID-19 se font sentir dans le réseau de la santé si bien que plusieurs régions du Québec sont maintenant au niveau d’alerte 4 pour ce qui est du délestage dans les hôpitaux.

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Le niveau d’alerte 4 signifie que plus de 50% des chirurgies non urgentes sont repoussées afin de libérer des lits et du personnel dans les centres hospitaliers.

En date de lundi, la Montérégie-Est, la Montérégie-Centre, la Montérégie-Ouest, Lanaudière, les Laurentides, Laval, l’Estrie et la Mauricie figurent sur cette liste.

Selon nos informations, la région de Montréal serait elle aussi sur le point de basculer au palier 4.

Le délestage est le résultat de la montée en flèche du nombre de patients hospitalisés avec la COVID-19, principalement à cause du variant Omicron.

Selon le plus récent bilan de la province, 2554 personnes sont présentement hospitalisées à cause du coronavirus. De ce nombre, on en compte 248 aux soins intensifs.

Le nombre d’hospitalisations liées à la COVID-19 a plus que sextuplé dans les trois dernières semaines, alors qu’il y avait 397 patients hospitalisés en date du 20 décembre. 

La situation fait craindre le pire dans les hôpitaux du Québec, notamment parce que le manque de main-d’œuvre exacerbe le problème.

«On a besoin de deux fois plus de lits, mais en même temps on a certains lits qu’on doit garder fermés parce qu’on n’a pas le personnel, plaide le Dr Lior Bibas, cardiologue et intensiviste à l’Hôpital Pierre-Boucher. Alors je ne dis pas qu’on a besoin, du jour au lendemain, de plus de lits parce que le problème primaire c’est l’enjeu des ressources humaines.»

À l’heure actuelle, environ 20 000 travailleurs sont absents du réseau de la santé à cause de la COVID-19.

«Je pense qu’on a tout misé sur la vaccination, qui fonctionne. On voit beaucoup moins de personnes qui meurent, mais on est plus capable de gérer notre réseau de santé parce qu’on a plus de ressources. La vaccination, malheureusement, ne pourra pas arranger ce problème-là», ajoute Dr Bibas. 

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