Publicité
L'article provient de 24 heures

Le «convoi de la liberté» d'Ottawa en a inspiré plus d’un à travers le monde

Partager
Photo portrait de Jean-Michel  Clermont-Goulet

Jean-Michel Clermont-Goulet

2022-02-08T21:12:07Z
Partager

Il n’y a pas que la pandémie de COVID-19 qui dépasse les frontières: l’écœurantite provoquée par les règles sanitaires aussi. De Leeuwarden, aux Pays-Bas, à Canberra, en Australie, en passant par la France et l’Autriche, le «convoi de la liberté» a résonné partout sur la planète, inspirant plusieurs villes et capitales nationales. Tour du monde. 

• À lire aussi: Le bruit des klaxons, dangereux pour les oreilles des manifestants et des résidents

• À lire aussi: On a jasé avec des manifestants de Québec

• À lire aussi: Des pays d'Europe enlèvent presque toutes leurs mesures sanitaires

Nouvelle-Zélande  

Depuis le début de la pandémie, la Nouvelle-Zélande a su contrôler les infections à la COVID-19 de manière stricte et efficace.

AFP
AFP

Or, 23 mois plus tard, les Néozélandais semblent en avoir assez des restrictions sanitaires, alors que des centaines d’entre eux ont pris d’assaut la capitale nationale, Wellington, provenant d’un bout à l’autre du pays. 

AFP
AFP

Tout comme le convoi canadien, les manifestants néozélandais demandent au gouvernement de mettre fin aux mesures sanitaires, incluant le passeport vaccinal, introduit l’an dernier. 

AFP
AFP

«C’est maintenant à chacun d’entre vous de retourner dans vos villes et de vous lever pour la liberté», a lancé à la foule l'un des instigateurs du mouvement, rapporte le New Zealand Herald

Publicité

France  

Le groupe Facebook «Le convoi de la liberté» compte plus de 280 000 membres. Un rassemblement à Paris a été organisé et doit avoir lieu le 13 février. L’objectif? Bloquer la Ville Lumière et se rendre le 14 février à Bruxelles, en Belgique, capitale nationale de l’Union européenne.

Photo tirée de Facebook
Photo tirée de Facebook

Des convois d’ailleurs en Europe devraient eux aussi converger vers la Belgique, notamment en provenance de Finlande et de Tchéquie.

Autriche  

Il n’a pas encore vu le jour, mais il est sur le point de prendre la route. Un convoi se prépare à Vienne pour le 13 février prochain. L'un des organisateurs, Aram Lemmerer, a mentionné au Toronto Star qu’il avait reçu un «rugissement» en guise de réponse lorsqu’il avait évoqué le convoi canadien devant une foule de manifestants.

Quelques milliers de véhicules devraient se diriger, dit-il, vers la capitale autrichienne à la veille de la Saint-Valentin: voitures, camions, tracteurs et vélos. 

Depuis samedi dernier, la vaccination est obligatoire pour les Autrichiens de 18 ans et plus. Ceux qui refusent d'être vaccinés contre la COVID-19 pourraient recevoir des amendes salées allant jusqu'à 5000 dollars canadiens. 

Pays-Bas et Allemagne  

Le 30 janvier dernier, un modeste convoi d’une vingtaine de camionneurs et d’automobilistes a roulé dans les rues de Leeuwarden, aux Pays-Bas, et de la province de la Frise, pour appuyer le convoi canadien. 

Publicité

Si tout se concrétise, le convoi devrait lui aussi se rendre jusqu'à Bruxelles le 14 février. 

Un pendant allemand du «convoi de la liberté» est également en train de prendre forme. 

En Allemagne, les opposants aux mesures sanitaires et à la vaccination ont suivi de près les événements qui se sont déroulés à Ottawa, rapporte le média allemand Tagesspiegel

D’ailleurs, la députée européenne Christine Anderson, membre du parti politique d’extrême droite allemand Alternative für Deutschland (AfD), a tenu à témoigner son soutien aux manifestants canadiens dans une vidéo relayée sur YouTube.

Selon divers médias européens, des contingents néerlandais et allemands devraient aussi se rendre à Bruxelles le 14 février.

Australie   

Le pays du Kangourou s’est lui aussi mobilisé «à la canadienne» dans les derniers jours. 

Des Australiens venus d’un peu partout au pays se sont rendus dans la capitale, Canberra, pour exprimer leur mécontentement et demander la fin des mesures sanitaires. Ils s'y trouvent depuis plus d’une semaine et devraient y rester jusqu’au week-end.

Les autorités locales ont estimé la foule d'aujourd'hui à quelque 1000 personnes, alors que les protestataires martèlent qu'ils sont près de 100 000.

Publicité
Publicité