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Culture

Plus de 55 ans d’amour pour Yvon Deschamps et Judi Richards

Julien Faugere / TVA Publication
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Daniel Daignault

2024-10-14T10:00:00Z
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On se réjouit de voir Yvon Deschamps plus souvent depuis quelque temps. Celui que bien des gens qualifient de «père des humoristes» est toujours aussi vif d’esprit et drôle, comme dans cette entrevue que Judi et lui nous ont accordée.

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Les apparitions publiques, le spectacle, les hommages... Quels sont vos sentiments face à tout ça? «Ah! j’aime ça! (rires) Pour le livre, Tout Deschamps, qui avait été publié en 1998, il manquait mon dernier spectacle. François Avard trouvait que ça n’avait pas de sens. Et en plus, ce livre était introuvable. Il m’a proposé de le refaire, en y mettant tout ce que j’avais écrit. C’est un beau livre. Tant mieux s’il y a des gens que ça peut intéresser. Je n’ai pas eu à relire les monologues, puisque je les connais par coeur!» lance-t-il avant d’éclater encore une fois de rire.

Yvon a été plutôt discret ces dernières années, mais il est revenu à l’avant-scène pour la Fondation Yvon Deschamps Centre-Sud, dont la mission est de venir en aide aux jeunes par l’entremise de programmes offerts par L’Association sportive et communautaire du Centre-Sud. Le 22 octobre, un spectacle-bénéfice, intitulé Les grands noms d’aujourd’hui pour les grands noms de demain, sera d’ailleurs présenté au Théâtre Maisonneuve, au profit de la fondation. Une soirée qu’Yvon anticipe avec enthousiasme. «Gilles (Vigneault) va être sur scène avec nous, cinq jours avant d’avoir ses 96 ans. Gilles, Louise Forestier et moi, nous chanterons ensemble la pièce Gens du pays. Nous avions d’ailleurs créé cette chanson ensemble. Gilles l’avait écrite, en 1975, à l’occasion du spectacle Happy Birthday, présenté sur le mont Royal, justement pour la substituer au fameux Happy Birthday. On chantait un couplet à tour de rôle, et la foule entonnait le refrain», se rappelle-t-il. Michel Rivard, Richard Séguin, Isabelle Boulay, Bruno Pelletier, Guylaine Tanguay, Daniel Lavoie, Marie Denise Pelletier et Claude Meunier, sans oublier Judi, complètent la liste des personnalités attendues sur scène. «Tous des débutants!», plaisante-t-il.

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Un renouveau

«On dirait que je recommence ma carrière. Ces temps-ci, on me voit partout, au point où les gens pensent que je vais repartir en tournée!» Tous ces hommages qu’il reçoit de son vivant le réjouissent grandement, ce qui l’amène à se confier au sujet de l’étape inéluctable qui nous attend tous. «Quand c’est fini, c’est fini. Si la question de funérailles nationales vient à se poser, j’y ai remédié. C’est dans mon testament. Et Judi est d’accord. Quand je vais mourir, il n’y aura aucune cérémonie. Aucune. Rien. Mais six mois plus tard, il faut que Judi organise un gros party pour me fêter et célébrer ma vie, et non pas ma mort.»

«Mais là, je ne suis pas très magané», précise-t-il, heureux d’avoir pu prendre part à autant d’événements ces dernières années, dont le spectacle Quand on aime on a toujours 20 ans, à la Place des Arts, en novembre 2021. Pour l’occasion, il était sur scène aux côtés de Clémence DesRochers, Louise Latraverse, et du regretté Jean-Pierre Ferland. Par ailleurs, en novembre 2023, il était fébrile lors de la conférence de presse organisée pour annoncer le spectacle Yvon Deschamps raconte La Shop. Il ne faut pas oublier non plus sa participation, début septembre, au Salon des aînés de Saint-Jérôme, dont il était l’invité d’honneur. C’est golf. J’aimais le tennis, mais je suis rendu trop vieux pour ça. Alors, j’ai fini par comprendre ce que j’aime vraiment dans la vie, et c’est d’être avec ma famille. Je passe donc le plus de temps possible avec mes enfants (ses filles, Sarah Émilie, Karine et Annie) et mes petits-enfants. J’adore aussi écouter de la musique et je lis beaucoup, parfois durant des heures; ce que je n’avais plus le temps de faire avant. Mais avec la fondation, on m’a demandé si je pouvais faire ci, faire ça, et j’ai dit oui à presque tout. Et comme tu dis, me revoilà! Je suis redevenu une vedette tout à coup! (rires) J’ai bien préparé ma retraite, mais je n’ai pas préparé mon retour. Il est arrivé tout seul.»

Pour lire l'entrevue complète, vous pouvez vous procurer le magazine La Semaine, en kiosque dès maintenant!

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