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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Plus de 1800 manifestants anti-guerre arrêtés en Russie

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Agence France-Presse

2022-02-25T10:45:05Z
2022-02-25T11:23:52Z
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 Consultez notre dossier complet sur l'invasion russe en Ukraine 

Plus de 1800 manifestants contre la guerre en Ukraine ont été arrêtés en Russie, a déploré le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme vendredi, qui a demandé la libération de ceux qui sont encore détenus. 

«Nous sommes troublés par les multiples arrestations arbitraires de manifestants en Russie qui protestaient hier», a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève.

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«Nous comprenons que plus de 1800 manifestants auraient été arrêtés. Il n'est pas clair si certains ont maintenant été libérés», a-t-elle ajouté.

La porte-parole a souligné qu'«arrêter des personnes qui exercent leurs droits à la liberté d'expression ou de réunion pacifique constitue une privation arbitraire de liberté». 

«Nous appelons les autorités à assurer la libération immédiate de toutes les personnes détenues arbitrairement pour avoir exercé ces droits», a-t-elle dit.

Le président russe Vladimir Poutine a déclenché jeudi à l'aube l'invasion de l'Ukraine, avec frappes aériennes et pénétration de forces terrestres y compris en direction de la capitale Kiev. L'attaque a provoqué un tollé dans la communauté internationale.

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La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Michelle Bachelet a affirmé jeudi que l'invasion russe en Ukraine «viole clairement le droit international et met en danger d'innombrables vies civiles». 

«Elle doit être immédiatement interrompue», a-t-elle écrit, dans une déclaration.

Le Haut-Commissariat dispose de personnels en Ukraine, qui pour l'instant continuent de surveiller la situation des droits humains.

«Une guerre de l'information est également en cours et il est particulièrement crucial à ce stade que nous continuions à surveiller de près et à tenter de vérifier les informations faisant état de violations des droits de l'Homme, notamment concernant les pertes civiles, les dommages causés aux biens civils, y compris les infrastructures essentielles, et les dommages causés par les armes à feu», a insisté Mme Bachelet.

Écoutez l'entrevue de Patrick Déry avec Yann Breault, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et des États de l’ex-URSS sur QUB radio : 

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