Plan Dubé: déception au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Les infirmières du Saguenay–Lac-Saint-Jean sont loin d'être convaincues de l'efficacité des mesures annoncées par le gouvernement Legault jeudi. 

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La présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay–Lac-Saint-Jean de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ-SPSSLSJ), Julie Boivin, cachait d'ailleurs mal sa déception.

«Si j'avais quitté le réseau de la santé, je n'y reviendrais pas pour cette somme de 12 000$», a-t-elle réagi.

Le Syndicat espérait que le ministre de la Santé, Christian Dubé, sonne le glas du temps supplémentaire obligatoire, ce qui n'est pas le cas.

«Les professionnelles en soins qui ont quitté le réseau ne l'ont pas fait pour une question salariale», a-t-elle dit. «Il faut régler la surcharge de travail sur les unités, sinon on va se retrouver avec d'autres départs. Il faut aussi décentraliser les décisions.»

Les infirmières rencontrées à la fin de leur quart de travail en fin d'après-midi, à l'Hôpital de Jonquière, avaient eu le temps de prendre connaissance du plan gouvernemental.

«Ça ne fait pas mon affaire, mais je préfère garder mes commentaires pour moi!», a lancé l'une d'elles.

«On attendait des solutions», a dit une autre. «L'argent, ce n'est pas ça qui va régler les problèmes», a-t-elle ajouté.

La direction régionale du Centre intégré de santé et de services sociaux n'avait pas encore commenté, en fin d'après-midi.