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L'article provient de Le Journal de Montréal
Éducation

Plaidoyer pour un retour en classe dès lundi prochain

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Photo portrait de Daphnée  Dion-Viens

Daphnée Dion-Viens

2022-01-11T05:00:00Z
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Alors que la hausse des hospitalisations fait craindre un report du retour en classe, des pédiatres exhortent le gouvernement à ramener les élèves à l’école comme prévu le 17 janvier.

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« Actuellement, les mesures prises pour contrôler la propagation du virus apparaissent plus dommageables pour les enfants que le virus lui-même », affirme la pédiatre Véronie Charest dans une lettre ouverte qui a reçu l’appui d’au moins 185 médecins à travers la province.

Les impacts négatifs de la scolarisation à la maison ont été bien démontrés : retards d’apprentissage, décrochage scolaire, problèmes de santé mentale et de dépendance aux écrans, peut-on lire.

« Voulons-nous continuer de mettre toutes nos énergies sur la COVID, en grande partie pour éviter que les adultes non vaccinés ne l’attrapent pas, en sachant très bien que les mesures pour y arriver sont en train de sacrifier une génération complète d’enfants et d’adolescents qui souffrent actuellement ? », s’interroge la Dre Charest.

  • Écoutez l’entrevue du Dre Nathalie Grandvaux, co-directrice du Réseau québécois COVID – Pandémie

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Peu ou pas malades

La pédiatre rappelle par ailleurs que les enfants « sont peu ou pas malades » de la COVID-19. 

« Ils ne mettront pas de pression sur le système de santé », affirme-t-elle, puisque le nombre d’enfants hospitalisés depuis décembre en lien avec le variant Omicron est « négligeable ».

La fermeture des écoles serait une mesure « inefficace » pour prévenir la transmission de la COVID-19 puisque les cas dans les écoles « représentent la tendance de transmission dans la communauté », ajoute la pédiatre. 

Des parents veulent un retour

Dans les rangs des parents, certains redoutent aussi un report du retour en classe, puisque l’enseignement virtuel ne fonctionne tout simplement pas pour certains élèves. 

« C’est infaisable », s’impatiente Kileka Coulibaly, qui représente les parents d’élèves en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage au Centre de service scolaire de Montréal (CSSDM). 

« L’école virtuelle, pour ces enfants, ce n’est juste pas possible. » 

La porte-parole libérale en matière d’éducation, Marwah Rizqy a elle aussi demandé, dans une lettre ouverte, un retour en classe sécuritaire dès lundi.

Le gouvernement Legault devrait faire le point sur le retour en classe aujourd’hui, lors d’un point de presse. 

– Avec Dominique Scali

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