Pierre-Yves Lord en deuil de sa maman

Pierre-Yves Lord a vécu des émotions contradictoires la fin de semaine dernière. Celui qui avait hâte d’animer le grand spectacle de la fête nationale à Montréal a dû faire un aller-retour à Québec samedi, après avoir appris que sa maman, Monique, avait fait un AVC. Malheureusement, celle-ci est décédée lundi, rapporte le magazine Échos Vedettes.

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Pierre-Yves Lord était fier de s’être vu confier, pour la deuxième année de suite, l’animation du Grand spectacle de la Fête nationale du Québec à Montréal. «Je suis privilégié d’animer cet événement, confiait-il récemment à La Semaine. C’est l’occasion de fraterniser et de réfléchir à qui on est, d’être un peu chauvins et de célébrer ce que nous avons d’unique en Amérique.»    

La fête qu’il s’apprêtait à célébrer a toutefois été ternie par une nouvelle qu’il a apprise dans la matinée de samedi, quelques heures seulement avant le spectacle. Monique, sa maman, a fait un AVC. Il a donc fait un aller-retour dans la journée à Québec pour la voir. S’il a pensé à annuler sa présence à l’animation du spectacle, il a toutefois décidé de revenir faire son travail. 

D’ailleurs, en fin de soirée, alors qu’il officiait comme DJ dans le parc Maisonneuve, il a rendu hommage à sa mère en annonçant la nouvelle à la foule. Il en a profité pour souligner que Monique avait été à la base de son amour de la musique, que c’est elle qui lui avait transmis cette passion. Après le spectacle, il a rapidement rejoint Québec, où habite toute sa famille. Mais lundi, en fin de journée, son agente nous a transmis une mauvaise nouvelle. «Je confirme que la maman de Pierre-Yves est décédée aujourd’hui. Pierre-Yves a pu passer les dernières 36 heures avec elle.»      

UN HÉRITAGE INESTIMABLE

Dans une récente entrevue au magazine La Semaine, Pierre-Yves Lord est revenu sur la manière dont il est arrivé dans cette famille, et comment il a été élevé. «Mes parents, Monique et Yves, ont eu ma sœur Maryse en 1975. [...] Comme l’adoption s’ouvrait à l’international à la fin des années 1970, ils sont allés me chercher en Haïti en 1979. J’étais dans un orphelinat de Port-au-Prince. 

En 1980, ils sont allés chercher ma petite sœur Elizabeth dans la communauté Mi’kmaq à l’Île-du-Prince-Édouard.» Il en a profité pour rendre hommage à ses parents, qui ont toujours été présents pour lui. «Notre famille, c’est ceux qui nous ont bercés, nourris, cajolés, qui nous ont appris à rire, à aimer, à nous faire chicaner, à voyager. C’est ma famille!» Et il a poursuivi: «Le lien, il est avec mes parents. Ma mère n’a jamais été ma mère adoptive ou pas ma vraie mère. Les liens qui nous unissent sont très forts [...] Il n’y a pas de mots pour exprimer la force de ce lien.» 

Nous présentons nos plus sincères condoléances à Pierre-Yves et à toute sa famille.