Pierre-Yves Lord donne des détails sur le 38e Gala des prix Gémeaux
Nathalie Slight
Un vent de nouveauté souffle sur le 38e Gala des prix Gémeaux. Pierre-Yves Lord prend la barre de cette grande célébration de notre télévision. Il nous promet une soirée festive, rythmée et remplie de surprises.
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Le numéro d’ouverture donne toujours le ton au gala. À quoi peut-on s’attendre cette année?
Je ne veux pas vous dire comment le gala va commencer, histoire de garder la surprise. Je peux toutefois vous dire ce que vous ne verrez pas: un animateur qui présente un monologue de style bien-cuit en lançant des petites flèches aux artistes présents dans la salle. Je ne suis pas humoriste, ça ne me ressemble pas. J’ai plutôt envie de donner le coup d’envoi d’une manière festive, avec un numéro musical créé pour l’occasion.
Es-tu un passionné de télévision?
Oh, que oui! Petit, j’étais intrigué et fasciné de voir des images sortir d’une boîte. Aujourd’hui, la télévision me fascine toujours autant, mais pour une autre raison notre culture unique. Au Québec, nous avons nos productions, nos vedettes et des histoires qui nous ressemblent... et nous rassemblent. Ça vaut la peine de les célébrer une fois par année!
Qu’est-ce qui fait un bon gala, selon toi?
Il doit être à la fois drôle et touchant. Il faut qu’on passe à travers toute une gamme d’émotions, un peu à l’image de ce que nous font vivre nos émissions de télévision préférées. Les prix Gémeaux soulignent l’excellence au petit écran, mais le but de cette soirée est aussi de dire merci à ceux qui la regardent, car sans téléspectateurs, il n’y a pas de télévision!
Comment se passe la préparation du gala?
C’est vertigineux, colossal! Mais vous savez quoi? La pandémie a changé nos habitudes de vie. Il est maintenant possible d’être à deux endroits en même temps, grâce aux réunions sur Zoom. L’autre jour, j’ai assisté à une réunion virtuelle pour confirmer la liste des artistes qui présenteront des prix. Mon équipe a bien ri lorsque j’ai ouvert la caméra: j’étais chez le dentiste! (rires)
Tu as animé plusieurs émissions de télévision ainsi que des spectacles de la fête nationale. En quoi le Gala des prix Gémeaux est-il différent?
Bonne question! (pause) Au point de vue de l’énergie, de l’adrénaline et de l’excitation, l’animation d’un gala ressemble à celle de la fête nationale, à la différence près que les gens ne sont pas debout, mais assis dans une salle. Ce n’est pas la même vibe. Cela dit, peu importe le produit fini, je mets autant de cœur et de rigueur à animer l’émission que les spectacles.
As-tu fait du rattrapage pour voir toutes les émissions nommées au gala?
Bien sûr! Ça fait une éternité que je n’ai pas regardé un film sur Netflix. Depuis que je sais que je vais animer le gala, je regarde en rafale les meilleures émissions québécoises. J’étais déjà un grand consommateur de télé d’ici, mais maintenant, c’est à un autre niveau. Récemment, j’ai regardé Les mecs. C’était tellement bon que j’ai envoyé un texto à Christian Bégin, qui joue dans cette série, pour le féliciter. Indéfendable, STAT, L’œil du cyclone, Chouchou, Avant le crash, La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé, Virage: Double faute, Doute raisonnable... J’ai adoré toutes ces productions. D’ici le gala, je vais me plonger dans Mégantic et Désobéir: Le choix de Chantale Daigle. On raconte de si de belles histoires au Québec et il y a tellement de talent sur nos plateaux! On peut se considérer comme chanceux d’avoir des productions de cette qualité pour nous divertir.
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