Pierre-Luc Dubois parle de son silence
Agence QMI
L’attaquant Pierre-Luc Dubois se plaît chez les Jets de Winnipeg, mais il aura toujours une pensée pour les Blue Jackets de Columbus, même s’il souhaite garder pour lui les raisons l’ayant incité à demander une transaction l’hiver dernier.
Le troisième choix au total du repêchage 2016 a discuté lundi de son silence ayant précédé et suivi l’échange qui l’a envoyé au Manitoba le 23 janvier. Certes, plusieurs ont évoqué l’entraîneur-chef de l’époque des Jackets, John Tortorella, mais le principal intéressé n’a jamais explicité en long et en large à ce propos.
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Aussi, le Québécois admet avoir eu de la difficulté à entendre les spéculations le concernant.
«Pour moi, la partie la plus compliquée quand je fus échangé, c’est quand les gens mettaient des mots dans ma bouche en expliquant pourquoi je voulais m’en aller, que ceci ou cela est arrivé ou pas», a précisé le joueur d’avant au balado «31 Thoughts : The Podcast», du réseau Sportsnet, et dont quelques extraits ont été publiés lundi.
«Ce sont des gens qui ne m’ont jamais rencontré et qui n’ont pas idée de ce que je suis. Ils n’ont probablement pas réalisé une seule entrevue avec moi, a-t-il ajouté. Ç’a été dur de composer avec cela. Pour être franc, ç’a été ardu pour mes parents. Voir des trucs du genre fut difficile pour ma mère. Cela a constitué une partie très dure de ma vie et je l’ai passé. Je suis encore en vie, des choses pires peuvent survenir.»
Vaut mieux en dire le moins possible
Quant aux motifs précis de ses exigences transmises aux Jackets avant ses adieux avec Columbus, Dubois ne tient pas à élaborer plus qu’il ne le faut.
«La façon de faire la plus appropriée, c’est de parler le moins possible, a-t-il dit, mentionnant cependant qu’il a déjà songé à prendre la parole publiquement, évoquant l’idée en compagnie de son agent Pat Brisson. Peut-être qu’un jour, lorsque je serai à la retraite, j’écrirai un livre.»
Néanmoins, celui ayant inscrit 74 buts en 280 matchs en carrière dans la Ligue nationale tient à remercier les Jackets.
«Vous savez, l’organisation a fait tellement de bonnes choses pour moi. Elle m’a repêché au troisième rang quand personne ne croyait que j’allais être choisi à cet échelon. Elle m’a donné une chance. Donc, je ne sais pas pourquoi je devrais me prononcer publiquement et dire du mauvais que je pourrais regretter plus tard.»
«Je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un qui mérite cela, que ce soit le personnel, les joueurs ou les partisans, a-t-il aussi souligné au sujet des rumeurs l’ayant touché. Je croyais qu’en parlant moins, cela allait irriter les gens et les rendre de mauvaise humeur, mais en gros, c’est le meilleur moyen d’être respectueux.»