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L'article provient de Le Journal de Montréal

La carrière de Boucar Diouf en 5 photos souvenirs

Chaque semaine, Le Journal vous présente des moments marquants de la carrière d’un artiste, par le biais de quelques photos souvenirs

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Photo portrait de Agnès Gaudet

Agnès Gaudet

26 mars 2022
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De berger à humoriste

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Boucar Diouf, à 20 ans, alors qu’il ne pouvait imaginer qu’il serait un jour professeur, puis humoriste au Québec. Jusqu’à l’âge de 15 ans, il était berger à la recherche de pâturages pour les animaux quasi sacrés de la famille, pendant la saison des pluies. Arrivé au Québec à l’âge de 25 ans, il a dû survivre au choc culturel et thermique de nos hivers.  

Études ou arachides

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Boucar dans la jeune vingtaine, le sixième d’une famille de 9 enfants. Il préférait les études au dur travail dans les champs d’arachides de sa province natale, au Sénégal. Ses parents, qui n’étaient jamais allés à l’école, l’encourageaient à étudier. « Les illettrés sont les aveugles des temps modernes », disait son père. Régulièrement, l’humoriste retourne dans son pays natal retrouver ses racines. 

Étudiant sérieux

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Boucar, 22 ans, alors qu’il était étudiant. Il fera une maîtrise en biologie à l’Université de Dakar, au Sénégal, avant de recevoir une bourse pour venir étudier à l’Université du Québec à Rimouski, où il obtiendra un doctorat en océanographie en 1999. Devenu enseignant, il eut l’idée de concevoir des capsules humoristiques pour faciliter l’apprentissage à ses étudiants, lesquels, en retour l’inscrivirent aux auditions Juste pour rire.  

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Révélation

Photo d'archives
Photo d'archives

En 2005, Boucar, arrivé au Québec depuis près de 15 ans, montait sur la scène du Grand Rire de Québec (photo), qui lui remettait le trophée de la révélation de l’année. Pour se définir, lui qui enfilait une veste à carreaux par-dessus une tunique africaine, il dira qu’il est « une branche de baobab qui s’est greffée à un sapin de la Gaspésie ». 

L’animateur

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Aux côtés de Francis Reddy avec qui Boucar a animé durant six ans l’émission quotidienne Des kiwis et des hommes, à Radio-Canada, un duo rafraîchissant dont personne n’oubliera l’extraordinaire fou rire, en 2010, alors que le chef restaurateur Tri Du préparait en direct la recette d’une énorme palourde royale. Boucar a par la suite animé plusieurs émissions radio et télé.


♦ Dernière chance pour voir le spectacle de Boucar Diouf, Magtogoek ou le chemin qui marche, nom algonquin donné au fleuve Saint-Laurent, dont les eaux coulent désormais dans les veines de l’humoriste. On parle d’un « voyage historique sur un flot d’humour et de science » comme seul Boucar peut en faire vivre. Il sera notamment à la salle André-Mathieu de Laval, le 5 avril. Voir boucar-diouf.com.

♦ Boucar est biologiste et chroniqueur occasionnel à La Presse. Philosophe et grand amoureux de la langue française, il a également publié plusieurs livres, Sous l’arbre à palabre, mon grand-père disait en 2007, Le brunissement des baleines blanches en 2011, Rendez à ces arbres ce qui appartient à ces arbres en 2015 et Boucar disait... en 2017.

♦ L’humoriste prépare un nouveau spectacle qui portera sur l’évolution du cerveau humain, le cinquième de sa carrière, prévu pour l’hiver 2023.

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