Philippe Laprise dévoile un secret de tournage de Sortez-moi d’ici!
Nathalie Slight
En plus de composer avec la chaleur extrême, la faim, le manque de sommeil, les serpents et autres bibittes de la jungle panaméenne, des personnalités affrontent leurs plus grandes peurs à Sortez-moi d’ici!. En acceptant de plonger dans cette aventure, jamais l’humoriste Philippe Laprise ne se serait attendu à vivre un tel dépassement de soi.
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Philippe, comment t’es-tu retrouvé à participer à Sortez-moi d’ici!?
Il faut croire que les étoiles étaient bien alignées, parce qu’au moment où j’ai pensé manifester mon désir de participer à l’émission, mon équipe de gérance a reçu un courriel de la production me demandant si j’étais intéressé. Sortez-moi d’ici!, c’est exactement le genre d’aventure dont j’avais envie, pour sortir de ma zone de confort, me dépasser et me reconnecter à l’essentiel.
De quelle façon t’es-tu préparé à participer à l’émission?
Je suis allé rencontrer un préparateur mental, qui utilise entre autres l’hypnose, pour apprendre comment affronter mes peurs. Étant TDAH, je possède une certaine expérience en ce qui a trait au contrôle de mes émotions au quotidien, mais j’ignorais si j’allais pouvoir me gérer à travers des situations extrêmes.
Est-ce que le préparateur mental t’a aidé?
Oui, parce qu’il m’a permis de voir les choses différemment. Le serpent a bien beau me faire peur, il ne peut pas m’avaler tout rond. S’il vient me voir, ce n’est pas avec de mauvaises intentions, c’est parce qu’il est curieux! Quand on garde ça en tête, ça relativise bien des peurs.
Parlant de peur, tu en as vécu toute une, dès ton arrivée à Sortez-moi d’ici!.
Je m’attendais à commencer le tournage dans la jungle, et non sur l’un des plus hauts immeubles du centre-ville de Panama City! Lorsqu’on est arrivés au 53e étage, je me souviens d’avoir jeté un coup d’oeil par la fenêtre et d’avoir trouvé bizarre de voir deux fils de fer tendus entre deux immeubles. Je me suis dit: «Ah, ce sont sûrement des fils électriques!»
Tu ignorais que c’était pour l’épreuve qui t’attendait!
En fait, je m’en suis douté lorsque l’équipe de production nous a demandé d’enfiler un harnais. Là, j’ai commencé à paniquer. Il faut comprendre que j’ai une peur bleue des hauteurs. Quand ils m’ont expliqué que je devais traverser d’un immeuble à l’autre sur un fil de fer, je leur ai répondu: «Êtes-vous fous? Je pèse 300 livres, le fil va lâcher!» Mais ils m’ont rassuré: l’installation pouvait supporter un poids de trois tonnes et demie! (rires)
Outre cette entrée spectaculaire dans l’émission, comment as-tu trouvé ton expérience dans la jungle?
C’est tellement difficile à décrire... c’est à la fois horrible et formidable. Horrible, parce que c’est tellement humide! Tout au long de notre séjour au camp, nos vêtements étaient toujours un peu mouillés. Horrible aussi pour les bruits épeurants, les bibittes et les serpents omniprésents. Et formidable, parce que c’est sincèrement une des plus belles expériences humaines que j’ai vécues dans ma vie. Les liens que j’ai tissés là-bas sont extraordinaires. J’ai l’impression d’avoir fait la guerre avec les autres campeurs, rien de moins! Sur le plan du dépassement de soi aussi, je n’ai jamais vécu quelque chose qui m’a rendu aussi fier de moi que Sortez-moi d’ici!.
Sortez-moi d’ici!, le dimanche à 18 h 30, à TVA.
Secret de tournage...
«À un moment donné, en pleine entrevue dans la jungle, j’entends quelque chose tomber derrière moi. Je pense que c’est une branche, mais c’est un serpent de deux pieds de long, vert comme les feuilles des arbres tropicaux. C’est là que j’ai réalisé qu’il y avait probablement des dizaines de serpents sur les branches au-dessus de nous, mais comme ils se fondent dans le décor, on ne les voit pas! J’ai gardé cette information pour moi, pour ne pas faire paniquer les autres campeurs.»