Ouverture de la frontière: peu d’attente au poste frontalier de Stanstead
Jean-François Desbiens
Depuis lundi à minuit, il est de nouveau possible pour les Canadiens de traverser la frontière terrestre avec les États-Unis, et si l’attente était importante à Saint-Bernard-de-Lacolle, l’inverse a été observé au poste frontalier de Stanstead, en Estrie.
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Les Québécois qui souhaitaient se rendre dans le pays voisin en passant par le poste frontalier de Saint-Bernard de Lacolle ont parfois dû attendre plus de trois heures, alors que peu de snowbirds québécois se sont présentés à Stanstead lundi matin.
Entre 10h et midi, c’est à peine si une douzaine de véhicules récréatifs y ont été aperçus.
Après plus de 19 mois d’attente, il était normal de s’imaginer que de nombreuses personnes souhaiteraient aller rendre visite à un proche qui habite au Vermont, mais il semble toutefois que l’exigence de présenter le résultat négatif d’un test de dépistage au retour au Canada freine l’enthousiasme de plusieurs voyageurs.
Même s’il ne s’agit que d’un court séjour d’une ou deux journées aux États-Unis, le passeport vaccinal, préférablement téléchargé sur l’application ArriveCan, ainsi que le résultat négatif d’un test moléculaire, comme le PCR, doivent être présentés pour revenir au pays.
Dans l’autre sens, seule une preuve vaccinale est exigée pour pouvoir entrer en sol américain et aucun test de dépistage n’est nécessaire.
Pour les voyageurs, cette exigence à l’arrivée au Canada ne fait qu’ajouter des coûts, en plus de leur faire perdre un temps précieux.
En guise de consolation, le Vermont a voulu simplifier la vie de leurs visiteurs en leur offrant le test gratuitement, à la condition qu’ils prennent rendez-vous avant de partir, sur le site internet de la Santé publique de l’État.
Il n’a pas été précisé si d’autres États voisins, comme le New Hampshire ou le Massachusetts, entendaient faire de même.