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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pas question pour Perron de revivre le cauchemar de fin de saison 2024

Il a raté les séries avec les Wings par des poussières en 2024

David Perron ne veut pas revivre la même déception que la saison dernière.
David Perron ne veut pas revivre la même déception que la saison dernière. Marc DesRosiers-Agence QMI
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

18 mars à 12h58
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À 36 ans, David Perron sait qu’il ne lui reste pas une tonne de temps devant lui avant de devoir accrocher ses patins. 

On comprend mieux pourquoi il savoure particulièrement la bonne séquence que traversent les Sénateurs, une série de victoires qui lui donne espoir de rejouer en séries éliminatoires après deux années à voir sa saison se terminer à la mi-avril.

Il faut comprendre le Québécois qui a remporté la Coupe Stanley avec les Blues de St. Louis en 2019. L’an passé, alors qu’il terminait un séjour de deux ans à Detroit, les Red Wings se sont arrêtés avec le pied dans la porte des séries.

Les Wings ont conclu la saison avec 91 points, autant que les Capitals de Washington. Les Wings avaient même une victoire de plus en saison régulière, mais le premier facteur de départage tient compte des victoires remportées en 60 minutes et les Capitals en avaient cinq de plus que Perron et sa bande.

Passé proche

On peut dire que Perron l’a eu de travers dans la gorge et qu’il ne souhaite pas revivre la même situation, surtout que l’enthousiasme est palpable chez les Sénateurs.

«Ça n’a pas été évident, ç’a passé proche l’an passé et je suis excité par rapport à notre position en ce moment. Tu sens le momentum grandir dans la chambre. Plus tu joues des matchs importants, plus tu trouves le moyen d’aller chercher du succès.»

En bon vétéran, Perron a pris des notes sur ce qu’il a vécu l’an passé et il fait les choses différemment cette fois-ci.

«Ça nous fait regarder le classement et le travail qu’on a fait dernièrement. Mais je me rappelle aussi que ça peut changer vite. Le travail est loin d’être fini.»

D’ailleurs, Travis Green vante l’apport de Perron qui a raté 27 rencontres en raison d’une blessure au haut du corps subie à la fin du mois de novembre.

«C’est un vétéran qui a gagné. Il n’a pas eu le début de saison qu’il souhaitait, mais je crois qu’il est au sommet de son art sur et en dehors de la patinoire. Il a une bonne influence dans notre vestiaire.»

On peut d’ailleurs dire que Perron est un bel exemple de persévérance pour ses jeunes coéquipiers, lui qui a dû attendre au 30 janvier pour récolter son premier point de la saison.

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