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L'article provient de TVA Sports
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Paul Byron souffre depuis des années

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-01-29T18:12:52Z
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Paul Byron a une grande tolérance à la douleur, mais il n’en pouvait plus. Après le revers en finale de la Coupe Stanley contre le Lightning, le petit ailier savait qu’il aurait besoin d’une opération pour soigner ses hanches.

Byron se doutait aussi qu’il resterait sur la touche longtemps. Opéré à New York à la fin du mois de juillet par un médecin spécialisé dans les hanches, «Ti-Paul» voit enfin la lumière au bout du tunnel après une attente de six mois.

À moins d’une surprise, Byron jouera son premier match cette saison avec le CH pour la visite des Blue Jackets de Columbus, dimanche, au Centre Bell.

«C’était très long, a dit le numéro 41. L’été était court, mais la rééducation était longue. Je trouvais ça difficile de regarder l’équipe sans jouer. Je voulais être sur la glace avec l’équipe. C’était difficile de voir les matchs. Maintenant, je suis heureux de retrouver l’équipe.»

Âgé de 32 ans, Byron a l’espoir de revenir au sommet de son art après une longue absence et une sérieuse opération.

«J’espère pouvoir retrouver toute ma rapidité, a-t-il expliqué. Ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien avec mes jambes. Depuis quelques années, je savais que ma blessure s’empirait. Je devais me faire opérer pour aider ma carrière et mon jeu. Je veux être le joueur que j’étais à mes meilleures saisons. Je dois redevenir un joueur de rapidité, mais pour tous les matchs. Il y a des matchs où je n’étais pas à mon mieux. J’espère que la douleur sera partie pour de bon et que je pourrai jouer mon style.»

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En séries, Byron ne se posait pas trop de questions sur l’état de ses hanches.

«Je me disais que c’était une question de vie ou de mort, a-t-il répliqué. Je voulais faire de mon mieux. Avant la série contre Toronto, j’avais reçu une injection et ça m’avait aidé. Il y avait de l’adrénaline, c’était plus facile pour oublier la douleur. C’était un parcours incroyable. En séries, tout le monde a la même mentalité. Tu oublies les blessures, tu ne penses pas à ce qui arrive à ton corps.»

Avec Price

Au cours des derniers mois, Byron a passé beaucoup de temps avec les thérapeutes de l’équipe, mais aussi avec son coéquipier des six dernières saisons, Carey Price.

«Nous étions ensemble souvent cet été et cet automne, a-t-il dit. On a fait nos opérations à New York. On allait dîner. On a une belle amitié. On habite sur la même rue et les enfants jouent ensemble. Je suis avec lui. Il y a des moments où c’est difficile dans la vie. Il travaille fort pour revenir à son mieux. On verra ce qui arrivera dans le futur. Je sais qu’il fait le travail. Je voulais rester un bon coéquipier, un bon ami pour lui durant les moments plus sombres.»

Price a fait un pas dans la bonne direction samedi en sautant sur la glace à Brossard avec son équipement pendant 10 minutes. Il n’a toutefois pas reçu de tirs.

Un autre retour

À l’instar de Byron, Brendan Gallagher devrait aussi renouer avec l’action contre les Blue Jackets. Blessé au bas du corps, Gallagher n’a pas joué depuis le 30 décembre, ayant été absent lors des neuf derniers matchs des siens.

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«C’était un mois frustrant, a mentionné Gallagher. En décembre, je n’ai pratiquement pas joué. En janvier, j’ai joué un match et une moitié. J’ai hâte de revenir, je suis heureux que ça se termine.»

Également frappé par la COVID-19 au début du mois de décembre, il a enfilé l’uniforme du Tricolore pour seulement deux des 18 dernières rencontres.

Au cours des prochains jours, l’ailier droit s’attend à s’asseoir avec le nouveau directeur général, Kent Hughes, afin d’obtenir une idée des intentions de l’équipe. À propos de son avenir dans le cas d'une reconstruction, il a tenu un discours semblable à celui qu’il avait à l’arrivée de Jeff Gorton.

«Pour moi, comme joueur de hockey, gagner restera toujours la chose la plus importante. Mais le Canadien de Montréal est aussi très important pour moi. Il y a une différence entre une reconstruction et une réinitialisation. L’équipe peut bouger quelques pièces. Comme joueur, je joue pour gagner. C’est ça que je veux.»

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