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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Patrick Roy n’est pas surpris des succès du Canadien

Patrick Roy et ses Islanders sont impliqués dans une course folle pour une place en séries éliminatoires, notamment avec le Canadien.



BEN PELOSSE / LE JOURNAL DE MONTRÉAL
Patrick Roy et ses Islanders sont impliqués dans une course folle pour une place en séries éliminatoires, notamment avec le Canadien. BEN PELOSSE / LE JOURNAL DE MONTRÉAL Ben Pelosse / JdeM
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

20 mars à 12h36
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EAST MEADOW, New York | Peu donnaient cher de la peau du Canadien à ce stade de la saison, mais Patrick Roy assure qu’il ne faisait pas partie des sceptiques. L’entraîneur-chef des Islanders n’est aucunement étonné que le Tricolore fasse partie des embûches que son équipe rencontre dans la course effrénée pour une place en séries.

• À lire aussi: Un «match de quatre points» face à Patrick Roy et les Islanders

À Montréal, bien des amateurs, incluant les plus optimistes partisans, ne s’attendaient pas réellement à ce que le Canadien soit bel et bien dans le mix, pour reprendre l’expression consacrée, à la fin mars.

En prévision du choc de jeudi soir dans la région de New York, Patrick Roy a assuré qu’il s’attendait à ce que le Canadien soit dans le coup, au terme du bref entraînement matinal des siens.

«Honnêtement, je ne suis pas surpris parce qu’ils ont beaucoup de talent», a-t-il lancé au sujet de ses anciennes amours, en avance par trois points au huitième rang de l’Association de l’Est, avant la rencontre.

«Le hockey, ça se joue sur la patinoire. Les équipes qui jouent bien trouvent une façon de gagner. J’imagine qu’ils doivent avoir le même concept que le nôtre, c’est-à-dire de se concentrer sur un match à la fois et on verra où on se retrouvera à la fin», a ajouté Roy.

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La personnalité des entraîneurs

Le pilote des Islanders s’est aussi fait demander si la personnalité hyper compétitive des deux entraîneurs en chef impliqués, soit Martin St-Louis et lui-même, pouvait jouer dans les performances étonnantes des deux équipes.

Visiblement concentré à la tâche devant lui, Roy a préféré ne pas se lancer dans un élan philosophique.

«Honnêtement, moi, je ne vais prendre aucun crédit. Tout le mérite revient à nos joueurs. Ils travaillent de façon incroyable depuis le début de la saison. On a dû composer avec des blessures importantes à des joueurs importants», a-t-il répondu.

Roy ne lance certainement pas des termes en l’air au sujet des blessures parmi ses troupes. Au début de la saison, c’est Anthony Duclair qui a raté deux mois d’activité. Mathew Barzal est sur la touche depuis le début de février et son retour demeure incertain d’ici la fin de la saison. Il n’a disputé que 30 parties.

Le gardien substitut Semyon Varlamov a raté 42 rencontres. Les défenseurs y ont aussi goûté et au total, les hommes de Patrick Roy ont raté 266 matchs en raison de blessures.

Un échange critique

C’est sans parler du fait qu’à la date limite des transactions, les Islanders ont envoyé au Colorado l’un de leurs meilleurs attaquants et l’un des visages de la franchise avec 900 matchs dans l’organisation, Brock Nelson.

Roy indique qu’il n’a pas eu à livrer de grand message ou à remonter le moral des troupes après la transaction.

«Je leur ai simplement parlé de focuser sur la façon dont on veut jouer. On n’a pas de contrôle sur ces situations-là. Il y a des décisions très difficiles à prendre, comme de laisser aller un gars comme lui, mais en même temps, ça fait partie du hockey.

«Présentement, chacun des joueurs semble trouver sa place au sein de l’équipe. Chacun a son rôle et on réalise que tous doivent en faire un peu plus. On a eu de gros buts dernièrement du trio de Cizikas ou du trio de McLean. C’est de cette façon qu’on peut avoir du succès. Si tout le monde contribue offensivement, on va se donner une chance», a mentionné Roy.

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