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Culture

Patricia Paquin et Francis Reddy se confient sur leur grande amitié

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Michèle Lemieux

2023-06-12T10:00:00Z
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Depuis l’émission à succès Chambres en ville, Patricia Paquin et Francis Reddy sont restés des collaborateurs occasionnels, mais aussi des amis. Les acteurs et animateurs ont accepté l’invitation de Partir autrement entre amis, diffusée à TV5, et se sont envolés vers l’Amérique du Sud pour découvrir l’Équateur. Pendant deux semaines, ils ont exploré San Francisco de Paján et Puerto López, deux destinations qui leur ont vraiment permis de renouer avec ce que la nature a de mieux à offrir.

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Francis, vous entretenez depuis longtemps une belle relation d’amitié avec Patricia qui ne s’est jamais démentie...
Effectivement, nous avons toujours eu beaucoup de plaisir ensemble dans le travail. La coanimation, c’est magique entre nous. Tout a commencé avec Chambres en ville en 1989 et, par la suite, nous avons animé beaucoup de choses ensemble, dont l’émission Flash. Pendant des années, nous avons aussi animé le téléthon. Lorsque Patricia m’a proposé de partir en voyage pour découvrir l’Équateur, je ne pouvais pas dire non. C’était compliqué sur le plan des horaires, mais je ne pouvais pas refuser... Nous ne nous voyons pas si souvent, mais nous avons une telle amitié que, lorsque nous sommes montés dans l’avion, c’était comme si nous nous étions laissés la veille.      

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Était-ce un premier voyage pour vous en Équateur?
Oui, et ç’a été une belle découverte. J’aimerais y retourner pour continuer à découvrir ce pays. J’ai été touché de constater la gentillesse profonde et désarmante des Équatoriens.

Qu’est-ce qui vous a le plus séduit du pays?
Sa nature. La forêt est libre, la nature l’est aussi. Nous avons passé une semaine dans un village où il n’y a pas de route. Il devait y avoir environ 20 maisons en tout. Après ce village, c’était la forêt. Nous sommes entrés dans l’intimité des gens de San Francisco de Paján. Ç’a été un choc à certains égards. Les gens sur place vivent de ce que la nature a à offrir. Tout est cultivé de façon naturelle. C’est organisé sans vraiment l’être. Tout se vit dans la simplicité. Par exemple, nous avons fait une fête. Normalement, nous voulons en faire quelque chose de spectaculaire, mais là-bas, c’était familial, avec des jeux tout simples. Chacun était assis sur sa petite chaise, dans une grande simplicité, à un point tel que ça atteint une certaine pureté. C’est un choc de toucher à la pureté. Le village semble fonctionner tout seul, sans organisation.

Quelles ont été les activités qui vous ont été proposées?
Nous avons visité une plantation de café et de chocolat. Il fallait marcher pendant une heure pour s’y rendre — il n’y avait aucun autre accès. Au milieu de la plantation, il y avait une maison remplie d’une dizaine d’enfants. Ils n’ont pas l’électricité. Un agriculteur y produit des quantités minimes. On sentait sa fierté de faire peu, mais de faire bien. Nous avons aussi visité un atelier de poterie. On utilise la glaise disponible sur place. Pour la seconde partie du voyage, nous sommes allés à la mer et nous avons fait la rencontre de pêcheurs. Nous avons aussi eu l’occasion de faire connaissance avec une communauté autochtone qui vit près de la mer. Patricia et moi avons fait du kayak. Nous nous sommes arrêtés sur une île couverte de milliers d’oiseaux. Nous étions baignés par la nature. Il y avait quelque chose de méditatif dans cette aventure. Patricia et moi sommes deux énervés de nature, mais par la force des choses, nous avons vécu plein de moments méditatifs. Nous avons beaucoup rigolé et, en même temps, nous étions sous le choc de ce ralentissement.

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Dans les villages que vous avez visités, respecte-t-on certaines traditions ancestrales?
Oui. D’ailleurs, entre autres activités, nous avons expérimenté la tente de sudation, le temazcal, une activité qui est encore pratiquée de nos jours dans ce petit village. C’est une manière de mettre en lumière la vie passée et la vie actuelle. Cette activité n’appartient pas au folklore, elle se pratique encore, comme le font les Premières Nations d’ici. Il y avait toute une cérémonie autour de ce rituel. Nous nous sommes rendus dans une école inspirante. Nous sentions que les enfants étaient très heureux d’apprendre et qu’il y avait entre eux une franche camaraderie. Outre l’apprentissage académique, on leur enseigne le savoir-vivre, qui est tout aussi important que ce qu’on peut apprendre à l’école. Savoir être avec l’autre, faire attention à l’autre... C’est une affaire de gros bon sens qui fait en sorte que ça fonctionne mieux avec les gens qui nous entourent. C’est la base même de la vie...

Que vous est-il resté de ce voyage?
De la gratitude. Ce sont des êtres humains qui apprécient ce qu’ils vivent. C’est ce qui m’a le plus marqué. Ça dépassait le tourisme. Nous étions dans l’observation de la vie réelle...      

Les épisodes de l’émission Partir autrement entre amis sont offerts sur tv5unis.ca.
Francis anime
Les saisons de Francis les samedis et dimanches de 7 h à 10 h, sur ICI Musique.

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