Patrice Godin propose un grand défi à ces quatre artistes dans Rencontres au sommet
Alexe-Sandra Daigneault
En tant qu’ultramarathonien aguerri, Patrice Godin sait à quel point le sport et la nature font du bien à l’âme. C’est pourquoi il a invité quatre personnalités à partir en randonnée avec lui dans Charlevoix, où ils grimperont cinq monts en autant de jours.
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Guillaume Lemay-Thivierge, Émily Bégin, Sébastien Delorme et Sabrina Cournoyer ne sont pas du genre à reculer devant un nouveau défi. Lorsque Patrice Godin leur a proposé de faire l’ascension de cinq monts de Charlevoix en cinq jours et d’associer chaque montée à un don de 1000 $ à une cause qui leur tient à cœur, ils ont donc sauté sur l’occasion. Les cinq épisodes de Rencontres au sommet les suivent sur les sentiers du Mont-du-Lac-des-Cygnes, au parc national des Grands-Jardins; du Mont à Liguori, de la forêt habitée du Massif; du mont du Lac à l’Empêche, à la zec des Martres; du Sentier le Menaud, à la zec du Lac-au-Sable; et du mont des Morios, au Territoire libre du Pied-des-Monts. L’expérience ne leur permet pas seulement d’admirer des paysages d’une beauté époustouflante, elle les amène à développer de nouvelles amitiés et à vivre de grandes émotions qu’ils n’oublieront jamais.
Bon pied bon œil
L’aventure débute dans un magnifique chalet de Charlevoix, une région dont le relief a été forgé par la chute d’une météorite, voilà 350 millions d’années. Réunis à ce camp de base, Guillaume, Émily, Sébastien et Sabrina partagent leurs appréhensions concernant les journées qui suivront, ainsi que la façon dont ils se sont préparés pour ces expéditions. Sabrina s’avoue un peu craintive, puisqu’elle a récemment subi une blessure au dos, mais les autres se disent confiants en leurs capacités physiques.
Tous affirment également être des habitués de la randonnée en forêt, ce dont on doute un peu lorsqu’ils se préparent à partir, à 6 h 30 le lendemain matin. Guillaume a en effet surchargé son sac et a oublié de remplir sa gourde, alors qu’Émily préfère faire des acrobaties plutôt que s’échauffer pour l’épreuve physique qui approche! Heureusement, tout le monde est prêt et enthousiaste lorsque la voiture s’arrête au pied du Mont-du-Lac-des-Cygnes, où débute un sentier de 8,4 km et 480 m de dénivelé.
Ici et maintenant
Cette première excursion commence en douceur, grâce à un sentier large et dégagé qui offre aux randonneurs l’occasion d’apprendre à se connaître. Une discussion entre Patrice et Sabrina révèle notamment qu’ils ont tous deux grandi entourés d’arbres avant de mener une vie urbaine, puis de retourner à leurs racines. De son côté, Émily dévoile son petit côté blagueur — et gaffeur! — en tentant d’amuser son mari, Guillaume, pendant que Sébastien bondit d’un rocher à l’autre en avouant que son côté «p’tit gars» n’est jamais bien loin. Le calme et la sérénité gagnent toutefois le groupe lorsqu’il s’arrête à un belvédère, où il prend le temps d’admirer les forêts parsemées de lacs qui s’étendent à perte de vue. Les artistes profitent de cette pause pour casser la croûte, entourés d’écureuils un peu trop curieux, et discuter d’une cause qui les touche tous: la recherche sur le cancer, à laquelle ils offrent leur don de la journée. Le sujet les amène évidemment à aborder les expériences difficiles vécues à cause de cette maladie, ce qui leur tire quelques larmes... et leur fait apprécier l’immense privilège qu’ils ont de pouvoir vivre cette journée. Même si le sentier se complique et que la pluie se met de la partie, un peu plus tard, ils sont donc remplis de gratitude lorsqu’ils atteignent le sommet du Mont-du-Lac-des-Cygnes, où ils vivent une véritable communion avec la nature avant de retourner au camp de base, fatigués mais heureux.
AUGMENTER LA DIFFICULTÉ
Après une première excursion plutôt facile, le groupe a droit à un défi plus corsé au mont à Liguori. Le sentier de 15,4km, marqué par un dénivelé soutenu de 864 m, est en effet jonché de plusieurs obstacles, dont des rivières à traverser et des rochers à escalader. Voilà le genre de défi dont raffole Sébastien, mais qu’en est-il des autres randonneurs?
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