Patrice Bergeron ferme la porte à Montréal
Agence QMI
Tandis que les rumeurs commençaient déjà à s’emballer à propos d’un possible séjour avec le Canadien de Montréal, le capitaine des Bruins de Boston, Patrice Bergeron, a rapidement écarté cette possibilité, lundi.
«Non», a simplement répondu le vétéran de 36 ans, qui sera joueur autonome sans compensation cet été, lorsqu’un journaliste lui a demandé à l’occasion du bilan de fin de saison s’il se voyait jouer ailleurs qu’à Boston.
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«Je suis ici depuis le début de ma carrière et c’est un endroit spécial pour moi», a ajouté le quadruple lauréat du trophée Selke. Ainsi, ce sera la retraite ou les Bruins pour lui.
C’est Bergeron lui-même, un peu malgré lui, qui a ouvert la porte aux spéculations. Samedi après la défaite de 3 à 2 aux mains des Hurricanes de la Caroline qui éliminait ses Bruins en sept parties, le Québécois a pris le temps de faire l’accolade à tous ses coéquipiers sur la glace du PNC Arena. Quelques instants plus tard, il laissait entrevoir qu’une période de réflexion sera nécessaire avant de décider de son avenir.
Son état d’esprit n’était pas différent, lundi.
«Je ne sais pas, pour être honnête avec vous. Je pense que c'est juste plus de temps... Je vais avoir besoin de temps pour réfléchir à beaucoup de choses et prendre la meilleure décision pour ma famille et moi.»
D’autres éloges
Bergeron a une fois de plus été louangé, lundi, cette fois par Chris Wagner. Ce dernier a vécu une saison difficile, mais il estime que Bergeron l’a grandement aidé à bien réagir dans les circonstances afin d’être le meilleur meneur possible.
Après 358 matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH) avec plusieurs équipes différentes, Wagner n’a pas été en mesure de conserver sa place dans la brigade défensive des Bruins, de sorte qu’il a été retranché en début de campagne.
Frustré, il a toutefois reçu l’appui de Bergeron, qui le contactait fréquemment pour prendre de ses nouvelles, et il n’a pas caché qu’il s’inspirait des agissements de son coéquipier.
«Il m'envoyait probablement un message texte une fois par mois juste pour vérifier que j'allais bien, a expliqué Wagner à propos de Bergeron. Je crois qu’il faut faire ça avec les plus jeunes joueurs. C’est une chose d’être à l’aréna, mais tu peux vivre des choses difficiles à l’extérieur.»
«Je pense qu’il fait du bon travail avec ça. Il ne fait pas semblant du tout, il se soucie réellement de tout le monde. C’est une chose que je veux retenir de lui.»
Ainsi, Wagner a profité des encouragements de Bergeron, mais également de son entourage, de sorte qu’il a totalisé 15 buts et 27 points en 62 parties avec les Bruins de Providence. Il en a fait assez pour mériter une audition avec le grand club en fin de saison pendant que les réguliers se reposaient, et il a saisi sa chance.
Il espère maintenant que ses bons moments en fin de saison se poursuivront cet automne. Il se préparera dans l’optique de décrocher un poste régulier dans l’équipe et il souhaite pouvoir le faire aux côtés de Bergeron.
«Ce serait très triste pour moi [qu'il parte], car je le regarde depuis que j’ai 14 ans. Puis, j’ai joué avec lui, donc j’espère vraiment qu’il reviendra.»