Pascale Nadeau explique les vraies raisons de son départ de Radio-Canada
Frédéric Guindon
La cheffe d’antenne du Téléjournal week-end a publié une lettre dans La Presse dans laquelle elle dévoile les raisons derrière son départ des ondes.
Absente des ondes depuis février dernier, Pascale Nadeau s’est expliquée dans une lettre publiée ce mercredi dans La Presse.
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Comme on pouvait s’en douter lors de l’annonce de son départ à la retraite le 5 août dernier, il y avait bien anguille sous roche.
«Radio-Canada vous annonce que je prends ma retraite», avait alors été la formule choisie par l’animatrice pour briser le silence à la suite de sa longue absence des ondes.
Dans la lettre parue ce mercredi, Nadeau explique: «Il y a un an, mon employeur, sans aucun avertissement et sans même demander à me parler, a accueilli une dénonciation anonyme à mon endroit. Une dénonciation anonyme faite au nom d’une tierce personne et qui s’est avérée être un ramassis d’allégations mensongères ou citées totalement hors contexte.»
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Elle donne ensuite quelques indications sur le processus qui s’en est suivi, sans toutefois entrer dans les détails. Un grief ayant été déposé, la confidentialité est de mise.
Ce que l’on sait toutefois maintenant, c’est que Nadeau a été suspendue pendant un mois sans salaire par la directrice de l’information de Radio-Canada Luce Julien.
«Après 33 ans, dont la majeure partie aura été d'être l'un des visages importants de l'information à Radio-Canada, je n'ai eu droit à aucun coup de téléphone de ma direction pour me demander s'il y avait un fond de vérité dans ces allégations mensongères», indique ensuite celle dont l’absence avait été d’abord expliquée par le décès de ses parents par la SRC.
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Nadeau revient ensuite sur le climat de travail inconfortable qui semble régner à la télé d’État et sur les relations de travail parfois tendues entre l’employeur et le syndicat.
Elle conclut sa lettre en indiquant que Radio-Canada refuse de s’excuser.
«Je suis une femme de principe, fière et intègre. On s'est attaqué à cela et du même coup, on a sali mon nom, que je porte fièrement, et celui de mes parents, qui ont contribué, entre autres, à donner à Radio-Canada ses lettres de noblesse», dit celle qui compare également sa cause à celle de Wendy Mesley (qui avait quitté la CBC dans la controverse) dans une entrevue accordée à Richard Therrien, du Soleil.
En toute fin de lettre, elle se tourne vers l’avenir en écrivant: «Quelque chose d'autre et de mieux m'attend certainement quelque part. Merci pour tout.»