Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Lettre empoisonnée à Trump: Pascale Ferrier reste en prison

Partager

Agence QMI

2020-11-02T12:55:58Z
2020-11-03T00:16:17Z
Partager

La résidente de Longueuil soupçonnée d’avoir envoyé une lettre contenant de la ricine au président américain Donald Trump a vu sa demande de libération sous caution refusée.

• À lire aussi: Libération refusée pour la Québécoise qui a envoyé une lettre empoisonnée à Trump

• À lire aussi: Ferrier est dépassée par les événements

• À lire aussi: Menaces contre Trump: Pascale Ferrier radicalisée sur les réseaux sociaux

Les procureurs fédéraux ont fait valoir dans une note déposée vendredi devant la cour du District de Columbia que la détention de Pascale Ferrier est nécessaire pour assurer la sécurité publique. 

«Il s'agit d'une défenderesse qui avait accès à des armes à feu, à de faux documents, à des produits chimiques dangereux et à un passeport d'un pays étranger. La nature et le sérieux du danger qu'elle pose si elle est relâchée ne doivent pas être sous-estimés», ont écrit les procureurs dans la note citée par divers médias. 

«Il n'y a pas de combinaisons de conditions [de remise en liberté] qui pourraient assurer la sécurité de la communauté», ont-ils ajouté. 

Pascale Ferrier, une citoyenne d'origine française de 53 ans qui possède la citoyenneté canadienne depuis 2015, avait été arrêtée en septembre alors qu'elle tentait de traverser la frontière américaine en voiture en possession d'une arme à feu et d'environ 300 munitions. 

Les autorités américaines l'accusent d'avoir tenté d'envoyer une lettre empoisonnée à la ricine – un poison végétal extrêmement toxique – au président américain Donald Trump. Celle-ci a cependant été interceptée avant de lui parvenir. Elles avaient aussi envoyé d'autres missives à des agences fédérales américaines du Texas. 

Mme Ferrier avait été arrêtée au Texas en 2019, notamment pour possession d'arme et possession de faux papiers, alors que son visa était échu. Elle a passé deux mois en détention, avant d'être expatriée vers le Canada. 

La justice américaine estime qu'elle aurait cherché à se venger pour ces événements. 

Elle fait présentement face à plusieurs accusations, dont celle d'avoir tenté de tuer le président des États-Unis. Elle a plaidé non coupable à la fin septembre.

Publicité
Publicité