Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

«Pas loin» de 300 000 cas de COVID-19 en 24 heures en France

Partager

Agence France-Presse

2022-01-04T16:17:15Z
Partager

Près de 300 000 nouveaux cas de COVID-19 ont été enregistrés en France au cours des dernières 24 heures, a annoncé mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un contexte toujours marqué par la flambée du variant Omicron. 

• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus

• À lire aussi: Le monde tente de s'organiser face à la déferlante Omicron

• À lire aussi: COVID-19: les hôpitaux soumis à une pression «considérable», admet Boris Johnson

«Aujourd’hui, Santé publique France risque d’annoncer pas loin de 300 000 contaminations sur 24 heures», un niveau probablement record, a déclaré M. Véran devant les députés.

Le dernier record remonte à fin décembre, avec un peu plus de 230 000 nouveaux cas en une journée.

Ces chiffres témoignent de l’ampleur de la vague actuelle de l’épidémie. Celle-ci dure depuis l’automne et a été relancée fin 2021 par l’arrivée du variant Omicron, considérablement plus contagieux que ses prédécesseurs même si sa sévérité semble limitée.

Les effets sur l’hôpital se font déjà sentir, avec plus de 2000 admissions en une journée, selon des chiffres donnés lundi par Santé publique France.

La hausse des cas recensés s’explique en partie par un nombre sans précédent de tests (PCR ou antigéniques): huit millions la semaine dernière, selon M. Véran.

Cependant, la poussée épidémique est bien réelle comme en témoigne le bond du «taux de positivité», soit la proportion de cas chez les seules personnes testées. Il dépasse désormais 15 %, proche de ses records de l’automne 2020.

Si le nombre de contaminations donne le «vertige», comme l’a redit M. Véran, il a insisté sur la protection conférée par la vaccination, qui reste largement efficace contre les formes graves de COVID-19 à défaut de l’être contre l’infection à Omicron.

Les vaccins «n’empêchent pas la contamination, mais par contre empêchent le développement du virus une fois qu’il vous a contaminé (...) et donc les formes graves», a-t-il insisté.

«Pour un malade vacciné avec rappel en réanimation, il y a 20 malades non vaccinés dans nos réanimations», a poursuivi le ministre, en défendant le passeport sanitaire instauré par le gouvernement, auquel doit succéder un passeport vaccinal.

Le gouvernement comptait faire adopter à l’Assemblée lundi soir ce nouveau passeport, mais dans un coup de théâtre, le vote a été retardé par plusieurs groupes d’opposition qui ont obtenu dans la nuit la suspension des débats.

Publicité
Publicité