Omicron: pas de panique, dit le président Joe Biden
Anne Caroline Desplanques
Bonne nouvelle pour les snowbirds canadiens, les États-Unis n’envisagent pas de nouvelles restrictions aux frontières à ce stade, même si le variant Omicron se répand comme une traînée de poudre dans le monde, y compris chez nous.
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« Ce variant est une raison de se préoccuper, mais pas une raison de paniquer », a déclaré le président américain Joe Biden lundi, soulignant que nous disposons maintenant de plus d’outils que jamais pour lutter contre le coronavirus.
Les États-Unis ont rapidement suivi le Canada et l’Union européenne qui ont fermé leurs frontières aux sept pays de l’Afrique australe vendredi.
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Pour le président Biden, il s’agit d’une mesure qui permet de gagner du temps et d’accélérer l’opération de vaccination d’ici l’arrivée du variant « tôt ou tard ».
Pour le moment, les États-Unis n’ont détecté aucun cas. Mais, après l’Afrique du Sud, le Botswana, Hong Kong et Israël, Omicron a déjà fait surface en Australie, en Allemagne et dans plusieurs pays européens, dont l’Autriche, le Royaume-Uni, et l’Espagne.
En Ontario et au Québec
Chez nous, en plus des deux cas rapportés à Ottawa dimanche et un autre à Montréal lundi, deux autres personnes potentiellement contaminées font l’objet d’une enquête à Hamilton, près de Toronto.
« Je ne serais pas surpris que l’on trouve d’autres cas en Ontario », a indiqué lundi le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, le Dr Kieran Moore qui a réclamé que plus de voyageurs soient testés à l’arrivée.
Le président Biden, lui, a balayé du revers de la main la possibilité de resserrer les mesures sanitaires.
S’appuyant sur le conseiller de la Maison-Blanche concernant la crise sanitaire, le Dr Anthony Fauci, il a répété que la meilleure protection reste la vaccination et le masque.
Symptômes légers
En parallèle, la Dre Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale sud-africaine, s’est elle aussi montrée rassurante.
Elle a indiqué lundi que les patients atteints de ce variant qu’elle et ses collègues ont traités présentaient des symptômes « extrêmement légers ».
« Pour nous, ce sont des cas bénins », a-t-elle déclaré à la BBC en énumérant la fatigue, les maux de tête et une sensation de grattage dans la gorge comme principaux symptômes observés dans son pays depuis la mi-novembre.