Le maire de Saint-Honoré ne sollicitera pas un 4e mandat
Ève Beauregard
Le maire de St-Honoré, Bruno Tremblay, ne sollicitera pas de 4e mandat et tirera sa révérence à la mairie l’automne prochain après 12 ans comme maire et 16 ans en politique.
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«À l’automne, je vais avoir 64 ans, et je me suis dit, un autre mandat... je vais avoir 68. On voit autour de nous qu’il y a des gens malades. Je suis en santé, ma femme l’est aussi, on a des petits enfants. On veut en profiter», a expliqué M. Tremblay.
Sa plus grande fierté est de quitter alors que la ville est prospère.
«On est tout près de 2000 citoyens de plus en une douzaine d’années. On est sur le bord du cap de 7000 (personnes) de population. Un âge moyen de 37 ans. 100 naissances par année à Saint-Honoré. Beaucoup de jeunes dans les écoles», s’est réjoui Bruno Tremblay.
«On a 750 étudiants. On part d’un budget de 6 millions en 2013, à un budget maintenant de 12 millions $», a-t-il ajouté.
Il ajoute à sa liste la réfection du réseau d’aqueduc et d’égout.
«On est à 90 % refait. Je laisse une ville en santé niveau infrastructures. Toutes les infrastructures refaites, c’est bon pour 100 ans, on s’entend. En parallèle, on a augmenté les offres de loisirs, les terrains de balle, on est à tout près de 300 jeunes au camp de jour», a énuméré le maire.
Bruno Tremblay reste en poste d’ici les élections. Il promet d’y mettre encore tous ses efforts.
Parmi les projets qu’il souhaite amener à terme d’ici la fin de son mandat : la revalorisation de la bâtisse qui abritait la caisse populaire Desjardins et le pumptrack, qui sera prêt en mai prochain.
Mais ce n’est pas une retraite complète, lui qui possède 3 entreprises, en dehors de ses fonctions de maire.
«Je continue encore mes entreprises, je vais continuer de travailler, je ne vais pas rester chez nous à ne rien faire, je vais continuer de rester actif», a assuré M. Tremblay.
Questionné si la possibilité de refaire de la politique municipale, provinciale ou encore fédérale, Bruno Tremblay ferme la porte.
«C’est vraiment terminé. J’ai été approché par d’autres palliers de gouvernement. Même au municipal. Si j’avais voulu continuer, je l’aurais fait ici. J’ai Saint-Honoré tatoué sur le cœur», a-t-il conclu.
