Parc olympique: les travailleurs se dotent d’un mandat de grève de cinq jours

Agence QMI
Alors que les négociations s’éternisent depuis maintenant plus de deux ans, les travailleurs du Parc olympique ont adopté jeudi presque à l’unanimité un mandat de grève de cinq jours.
«Ce n'est pas de gaité de cœur qu'on a adopté notre mandat de grève, mais l'arrogance patronale à la table de négociation nous force à prendre des décisions difficiles», a expliqué Nouhoum Doumbia, président du Syndicat des bureaux-techniques du Parc olympique.
Une première grève avait été évitée de justesse à l’été 2023 après la conclusion d’une entente sur des enjeux non pécuniaires de la convention collective du syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Dans le sillage de ce dénouement heureux, l’employeur et les représentants du syndicat s’étaient entendus pour reprendre les pourparlers sur les aspects salariaux après la négociation du secteur public.
À la reprise des négociations, la direction du Parc olympique et le Conseil du trésor ont demandé davantage de flexibilité dans la convention collective, ce qui se traduirait notamment par une précarisation des horaires de travail et un recul dans les conditions de travail, selon le syndicat.
«Coup de théâtre, quand est venu le temps de reprendre la négociation, l'employeur a fait volte-face et demandé de renégocier une grande partie de l'entente sur laquelle on s'était entendus moins d'un an auparavant», a dénoncé M. Doumbia.