La pandémie a augmenté l’insécurité alimentaire chez les jeunes

Un enfant sur trois va à l’école le ventre vide, une proportion plus élevée qu’avant la pandémie où un enfant sur quatre ne mangeait pas à sa faim. 

Geneviève Everell, fondatrice de la chaîne Sushis à la maison, s’est associé au Club des petits déjeuners qui tente de combattre cette problématique chez les jeunes

«Ça me touche beaucoup parce qu’à l’époque, mon papa était alcoolique, et ma maman était toxicomane et alcoolique aussi. L’insécurité alimentaire faisait partie de notre quotidien. On devait bénéficier soit de paniers de Noël, aussi aux banques alimentaires, aux sous-sols d’églises. C’était très commun chez moi», explique l’entrepreneure. 

Elle confirme ainsi que le Club des petits déjeuners a fait une différence importante dans vie, et ce, tout au long de son parcours scolaire. 

«L’insécurité alimentaire touche vraiment beaucoup de gens. Si a moins on peut remplir l’appétit des jeunes, c’est ça de gagné», estime-t-elle.

Elle explique que l’insécurité alimentaire porte plusieurs visages et qu’il est impossible d’identifier un seul type de personne qui en souffre. 

Geneviève Everell tient aussi à souligner l’appui de nombreux donateurs grâce à qui le Club est en mesure d’aider un grand nombre d’élèves partout au pays.