Owen Beck a gagné des points
Agence QMI
Si le Canadien de Montréal a savouré un triomphe à l’arraché aux dépens des faibles Sharks de San Jose mardi, c’est en partie grâce à Owen Beck, qui a impressionné malgré une performance collective en dents de scie.
Le Tricolore a eu besoin de tout son petit change pour quitter le SAP Center avec un gain de 4 à 3 contre la pire formation de la Ligue nationale. Toutefois, Beck a capitalisé sur les quelques neuf minutes qu’il a passées sur la patinoire. Rappelé quelques heures plus tôt, il venait de participer à la classique des étoiles de la Ligue américaine quand on lui a signifié de se préparer à affronter les Requins.
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Or, l’attaquant semblait affamé, car son trio complété par Brendan Gallagher et Christian Dvorak s’est montré menaçant. D’ailleurs, le numéro 62 estime avoir disputé son meilleur match dans le circuit Bettman jusqu’ici, lui qui avait joué deux fois lors de son rappel en janvier.
«Ça signifie beaucoup, j’ai travaillé fort sur mon jeu afin d’être prêt pour ce genre d’opportunité. Pouvoir saisir cette chance est formidable et il s’agit de continuer, a-t-il déclaré en point de presse. J’essaie d’amener de l’énergie au groupe grâce à une pression efficace. Mes partenaires de trio créent de l’espace et des occasions de compter.»
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«Il a joué un excellent match, il était très visible et direct sur ses actions physiques. Il a eu de bonnes touches et des chances de marquer. Il a offert beaucoup à son trio», a évalué de son côté l’entraîneur Martin St-Louis, qui a atteint le plateau des 100 gains en carrière.
La victoire avant tout
Celui-ci a surtout retenu le positif et s’est bien gardé d’élaborer sur les ennuis de Patrik Laine. Il faut dire que les sources de réjouissance chez le Canadien ont été plutôt rares dans les deux dernières semaines.
«Deux points, c’est exactement ce qu’il nous fallait. J’ai demandé aux gars d’être plus agressifs et ç’a paru sur l’échec-avant, avec le nombre de mises en échec et l’endroit où nous avons placé le disque. On a gardé la rondelle en zone offensive au lieu de reculer et on est demeuré dans les batailles. Parfois, ce style de jeu peut donner des surnombres à l’adversaire, mais je voulais surtout qu’on retrouve le rythme qu’on avait amené», a affirmé le pilote.
«À plusieurs moments de la rencontre, on ressemblait davantage à ça. Il n’y avait rien de parfait. Récemment, on a trouvé des moyens de perdre mais là, on a été capable [de gagner] avec de gros jeux individuels. Monty a disputé une très bonne rencontre, notre jeu de puissance a obtenu deux buts importants et notre désavantage numérique a marqué. [...] L’effort était là et on a compétitionné.»