[VIDÉO] Un survivant du cancer âgé de 6 ans reçoit une ovation à son retour en classe
Frédéric Guindon
Après trois ans de lutte acharnée contre le cancer qui le rongeait, le petit John Oliver Zippay a fait un retour triomphal à son école.
John Oliver n’avait que 3 ans lorsqu’on lui a diagnostiqué, en novembre 2016, une leucémie aiguë lymphoblastique.
Les années qui ont suivi furent une longue succession de courts passages à l’école, entrecoupés de traitements souvent très pénibles.
Mais après avoir reçu son dernier traitement le 27 décembre dernier, le garçon a enfin pu effectuer une rentrée scolaire, pour de bon cette fois-ci, après les vacances de Noël.
Quelle ne fut pas sa surprise, toutefois, de constater qu’à son arrivée à l’école, les élèves et tout le personnel de l’école s’étaient massés dans le corridor pour lui offrir une haie d’honneur et une ovation bien méritées.
After a 3-year fight against leukemia, 6yr old John Oliver Zippay finally received his last chemotherapy after Christmas.
— PG Hospice House (@PGHospice) January 11, 2020
After John’s classmates, teachers, and family had a long and difficult journey, celebrated and greeted him with a standing ovation at his school. #BeatCancer pic.twitter.com/qHUw3Rru3M
Au bout de l’allée, John Oliver a été accueilli par ses parents, John et Megan, heureux et soulagés après trois années angoissantes.
«Lors des dernières années, il ne pouvait pas faire d’activité physique du tout. C’était dur pour lui de rester assis pendant les cours d’éducation physique et d’attendre que ce soit fini», ont-ils déclaré à Fox 8.
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Sa mère a ajouté: «C’est ce que tu veux pour ton enfant: qu’il grandisse, qu’il se salisse, qu’il aille jouer dehors et qu’il ait du plaisir. On l’a tellement couvé ces dernières années. C’est excitant de le voir envisager le futur et de revoir notre petit garçon».
Son père, quant à lui, a renchéri avec une anecdote touchante.
«Dans le pavillon où le petit était soigné, il y avait une cloche destinée à être sonnée une fois les traitements complétés. Quand on a eu fini, je lui ai dit “ok, mon gars. Tu peux faire sonner la cloche. Mais fais-la aussi sonner pour tous les autres enfants qui n’ont pas eu la chance de la faire sonner”. Il l’a fait sonner tellement fort! Il était si fier!», a raconté le paternel, très ému.