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Luttes à surveiller, où voter, quoi apporter: ce qu’il faut savoir en cette journée de scrutin

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Photo portrait de Genevieve            Abran

Genevieve Abran

2022-10-03T13:01:38Z
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Ça y est: après 36 jours de campagne, c’est maintenant l'heure d’aller voter. Voici tout ce que vous devez savoir pour vous y retrouver en ce jour de scrutin... et pour vous préparer à la soirée électorale.  

• À lire aussi: La journée des élections québécoises en 10 chiffres importants

Allez voter  

Les bureaux de scrutin sont ouverts toute la journée, de 9 h 30 à 20 h. Si vous attendez en file pour aller voter à l’heure de fermeture des bureaux, vous pourrez voter. 

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

Votre employeur doit vous allouer au moins quatre heures consécutives pour aller voter, sans que cela affecte votre salaire, prévient Élections Québec. 

Cette période ne doit pas non plus inclure le temps qui est normalement prévu pour les repas. Vous devez toutefois faire la demande à votre employeur pour obtenir le congé, puisqu’il n’est pas systématique. Par exemple, si vous travaillez de 9 h à 17 h, votre employeur pourrait vous libérer à 16 h. Si vous travaillez de 12 h à 20 h, il pourrait vous faire commencer à 13 h 30.  

Ce dont vous aurez besoin pour voter  

Afin de pouvoir voter, vous devez présenter une pièce d’identité avec photo, comme un permis de conduire, une carte d’assurance maladie ou un passeport. Ce n’est pas obligatoire, mais il est conseillé d’apporter votre avis d’inscription ou la carte de rappel jaune, que vous devriez avoir reçus par la poste.  

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Petit rappel: vous devez impérativement voter avec le crayon de plomb fourni par Élections Québec.

Critères requis pour voter  

  • Avoir 18 ans ou plus  
  • Être citoyen canadien
  • Résider au Québec au moins depuis le 3 avril 2022  
  • Être inscrit sur la liste électorale (vous pouvez vérifier votre inscription sur le site du Directeur général des élections du Québec)  
  • Ne pas être sous curatelle ou avoir perdu ses droits électoraux 

Voter en six étapes

  1. Rendez-vous à la table indiquée, puis dites votre nom ainsi que votre adresse et présentez une carte d’identité.
  2. Rendez-vous derrière l’isoloir, avec le bulletin de vote que vous aura remis le personnel électoral.
  3. Faites un X, un crochet ou une autre marque dans le cercle à côté du nom du candidat de votre choix.
  4. Repliez votre bulletin de vote et retournez à la table.
  5. Déchirez le talon de votre bulletin de vote en suivant le pointillé et remettez-le au personnel.
  6. Déposez votre bulletin de vote dans l’urne. 

Taux record de vote par anticipation 

24,44% des électeurs inscrits à liste électorale ont déjà voté par anticipation, un record au Québec. 

En 2018, 17,93% des électeurs l’avaient fait.    

Un petit rappel des chefs 

François Legault 

Le chef de la Coalition Avenir Québec et premier ministre sortant tente d’obtenir un nouveau mandat dans la circonscription de L’Assomption, dans la région de Lanaudière, où il est député depuis 2012. 

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Photo La Presse Canadienne / Paul Chiasson
Photo La Presse Canadienne / Paul Chiasson

Voici les principales promesses de la CAQ.

Dominique Anglade 

La cheffe du Parti libéral du Québec est députée de Saint-Henri–Sainte-Anne depuis 2015. Cette circonscription regroupe les quartiers Saint-Henri, la Petite-Bourgogne, Pointe-Saint-Charles, Ville-Émard, Côte-Saint-Paul et Griffintown. Depuis 2020, elle est cheffe de l’opposition officielle.  

Photo Agence QMI, Mario Beauregard
Photo Agence QMI, Mario Beauregard

Voici les principales promesses du PLQ. 

Gabriel Nadeau-Dubois 

Le co-porte-parole de Québec solidaire est député de Gouin, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, depuis 2017. Avant le déclenchement de la campagne électorale, il était chef du deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale. 

Photo Stevens LeBlanc
Photo Stevens LeBlanc

Voici les principales promesses de QS

Paul St-Pierre Plamondon  

Chef du Parti Québécois depuis 2020, il tente d’obtenir un premier mandat dans Camille-Laurin, dans l’est de Montréal. Une victoire lui permettrait de faire son entrée à l’Assemblée nationale.  

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

Voici les principales promesses du PQ.

Éric Duhaime 

Le chef du Parti conservateur du Québec tente lui aussi de faire son entrée dans le Salon bleu. Il se présente pour la première fois dans la circonscription de Chauveau, dans la région de la Capitale-Nationale.  

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

Voici les principales promesses du PCQ

Combien de sièges pour la victoire? 

À l’issue des élections, 125 députés seront élus pour représenter chacune des circonscriptions du Québec. Pour former un gouvernement majoritaire, un parti doit obtenir plus de la moitié des sièges, soit un minimum de 63 sièges. Si aucun parti ne remporte 63 sièges, celui qui en obtient le plus composera un gouvernement minoritaire.  

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Circonscriptions à surveiller  

Plusieurs luttes chaudes se trament dans différents secteurs du Québec. Voici quelques circonscriptions qui seront scrutées à la loupe lors de la soirée électorale.  

À Montréal

Verdun  

La circonscription de Verdun, libérale depuis 1966, se retrouve dans une véritable lutte à trois entre QS, la CAQ et le PLQ. La députée sortante et candidate libérale Isabelle Melançon était troisième dans les sondages. Elle s’oppose à la caquiste Véronique Tremblay, conseillère municipale dans l’équipe de la mairesse Valérie Plante, ainsi qu'à Alejandra Zaga Mendez, présidente de QS.  

Camille-Laurin 

Malgré la bonne performance du chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon depuis le début de la campagne électorale, sa victoire dans Camille-Laurin reste incertaine. Le retrait forcé de la solidaire Marie-Ève Rancourt, filmée en train de voler des dépliants du PQ dans une boîte aux lettres, pourrait lui donner un coup de main. La lutte se fera entre le péquiste et Richard Campeau, de la CAQ.  

Saint-Henri–Sainte-Anne 

La lutte s’annonce serrée dans la circonscription de la cheffe du PLQ Dominique Anglade, laquelle fait face à une forte opposition de la CAQ (Nicolas Huard-Isabelle) et de QS (Guillaume Cliche-Rivard). En 2018, c’est QS qui était arrivé deuxième. 

Maurice-Richard

QS peut espérer faire un gain sur l’île de Montréal dans cette circonscription qui était représentée par Marie Montpetit (élue sous la bannière libérale avant de terminer son mandat comme indépendante). Le PLQ ne serait d'ailleurs plus dans le coup, alors que la lutte se fera entre QS et la CAQ.

Marie Montpetit
Marie Montpetit Photo d'archives, Simon Clark

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À Québec

Taschereau 

Québec solidaire réussira-t-il à conserver cette circonscription que représentait Catherine Dorion, qui a depuis quitté la vie politique? La recrue de QS Étienne Grandmont – pour le tramway et contre le troisième lien – semble profiter d’une courte longueur d’avance, selon différents sondages. Il affronte la péquiste Jeanne Robin et la caquiste Pascale St-Hilaire. 

Catherine Dorion
Catherine Dorion Photo Stevens LeBlanc

Chauveau 

Éric Duhaime réussira-t-il à remporter la circonscription de Chauveau? Il se livre à une chaude lutte avec le député sortant et candidat pour la CAQ Sylvain Lévesque. 

Ailleurs au Québec

Sherbrooke 

La solidaire Christine Labrie avait causé la surprise en 2018 en remportant la circonscription. Cette année, elle serait au coude-à-coude avec Caroline St-Hilaire, ex-mairesse de Longueuil, ex-députée du Bloc et ex-commentatrice télé. 

Saint-François 

QS mise gros dans cette circonscription où se présente la Dre Mélissa Généreux, ex-directrice régionale de santé publique. C’est d’ailleurs là que le parti a lancé sa campagne. Elle se livre à une chaude lutte avec la candidate caquiste et députée sortante Geneviève Hébert.  

Rouyn-Noranda 

La victoire n’est pas assurée pour la candidate sortante et députée sortante de QS Émilise Lessard-Therrien. En 2018, elle avait remporté la circonscription par seulement 500 voix devant la CAQ. Son principal rival: le candidat caquiste Daniel Bernard, un conseiller municipal de Rouyn-Noranda et un ancien député libéral jusqu’en 2012.

− Avec Le Journal 

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