Ottawa ouvert à compenser des entreprises affectées par les sanctions
Raphaël Pirro | Agence QMI
Le gouvernement fédéral évalue la possibilité de compenser des entreprises canadiennes qui subissent les effets collatéraux des sanctions imposées à la Russie.
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«Oui, il va y avoir des industries et des gens qui vont être affectés, et on va voir ce qu’on peut faire pour compenser, mais on sait aussi qu’on a des amis, des partenaires, des alliés en Europe, qui eux vont en souffrir encore plus», a déclaré Justin Trudeau lors d’un scrum au Parlement mercredi.
«Si on crée des sanctions sur d’autres pays, ça a évidemment un coût chez nous. C’est comme ça que le commerce international fonctionne. Mais c’est aussi très clair que nous devons imposer ces sanctions», a-t-il dit.
La veille, la vice-première ministre Chrystia Freeland prévenait que les sanctions imposées auraient des «dommages collatéraux» ici.
«Si nous sommes vraiment déterminés à soutenir l’Ukraine, si les enjeux de cette guerre sont aussi importants que je le crois, nous devons être honnêtes avec nous-mêmes, et je dois être honnête avec les Canadiens en les prévenant qu’il pourrait y avoir des dommages collatéraux au Canada», faisait-elle savoir.
La Russie n’est pas un partenaire économique majeur pour le Canada, mais il n’en demeure pas moins que l’isolement du pays nordique de l’économie mondiale aura pour effet de reconfigurer certaines facettes des échanges commerciaux à travers le monde.
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