Ottawa: des partisans liés au «convoi de la liberté» refusent de quitter une église

Les membres du mouvement The United People of Canada (TUPOC), associé au «convoi de la liberté» du début de l’année, ont juré de ne pas quitter le site de l’ancienne église St Brigid’s à Ottawa, malgré une ordonnance d’expulsion dont la date limite a pris fin mercredi soir. 

• À lire aussi: Loi sur les mesures d’urgence: les audiences publiques débuteront le 19 septembre

• À lire aussi: Convoi de la liberté : l'appui gênant de Poilievre

• À lire aussi: L’organisatrice du «convoi de la liberté», Tamara Lich, sera libérée sous caution

Le propriétaire du lieu et les huissiers ne sont pas intervenus depuis le dépassement de cette date limite, selon le «Ottawa Citizen».

«La police nous a dit qu’elle ne prendrait aucune mesure contre nous parce que nous avons le statut d’agent ici», a affirmé au média le directeur du TUPOC, William Komer.

«Nous avons un bail. Nous pouvons faire intrusion ici. Nous avons clairement fait savoir que si l'huissier choisit de s'introduire ici, il peut être arrêté», a-t-il ajouté.

L’huissier s’était rendu sur place la semaine dernière afin d’émettre un «avis de résiliation de locataire» et avait changé les serrures du presbytère qui est adjacent en raison d’un retard de paiement de loyer de près de 10 000 $ et aucune preuve d’assurance fournie par TUPOC.

William Komer a cependant affirmé le contraire en montrant des copies de traites bancaires et une copie de l’assurance de responsabilité civile pour le bâtiment.

Bien qu’ils avancent qu’ils ne sont pas associés au «convoi de la liberté», plusieurs véhicules stationnés sur les lieux ont été vus avec des drapeaux et slogans similaires aux participants de l’occupation d’Ottawa en février dernier.