Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Les patients priorisés à l’aide de pastilles de couleur attribuées par la RAMQ? «Ça n'a pas de bon sens», dit la FMOQ

Lecture interrompue
Une erreur inattendue s'est produite, veuillez réessayer plus tard.
Partager

Yannick Beaudoin

23 avril à 15h40
Partager

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) dénonce la proposition actuellement étudiée par Québec selon laquelle les patients seraient priorisés via un système de pastilles de couleur attribuées par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

• À lire aussi: Rendez-vous chez le médecin: Québec envisage de faire payer les «no-shows»

• À lire aussi: La FMOQ et Québec s’entendent sur le GAP

• À lire aussi: «Ça me paraît impossible»: Santé Québec devra faire mieux avec moins d'argent en 2025

«Ça n'a pas de bon sens, ça», a lancé le président de la FMOQ, Dr Marc-André Amyot, en entrevue au TVA Nouvelles, mercredi.

Pour ce dernier, il est tout simplement inconcevable que la responsabilité de prioriser les patients relève des fonctionnaires de la RAMQ.

Lecture interrompue
Une erreur inattendue s'est produite, veuillez réessayer plus tard.

«On a ajouté 3000 fonctionnaires au Québec dans les dernières années. On a fait des réformes de structure pour leur faire quelque chose à ces fonctionnaires-là. On va attribuer des cotes de couleur. Bien, ça ne marche pas. Laissez ça à la SAQ, les pastilles de couleur. Les patients, ils ont besoin d'un suivi avec un médecin de famille», affirme M. Amyot.

Le gouvernement Legault assure qu’une telle mesure ne ferait perdre son médecin de famille à aucun Québécois

«C'est correct, mais nous, à la table de négociation, l'année passée, quand le GAP – ce n’est pas parfait, le GAP, mais les médecins de famille ont donné un million de rendez-vous – bien l'année passée, on leur avait dit: ''Êtes-vous sérieux? Vous voulez arrêter ça?'' Puis, force est de constater que, là, ils ont arrêté ça. Bon, ils sont revenus sur leur décision. Là, il faut croire qu'ils sont encore revenus sur leur décision», souligne le Dr Amyot.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut

Publicité
Publicité
Image du contenu audio en cours