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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

«On n’était pas des grands fans»: Legault pense maintenant qu’il faut s’ouvrir davantage à la Chine

Le premier ministre dit que la situation a changé avec l’attitude du président américain envers le Québec.

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        Photo portrait de Francis Halin

        Francis Halin

        10 avril à 12h42
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        Le premier ministre François Legault estime que nos entreprises peuvent se tourner vers la Chine pour tirer profit de la guerre ouverte entre Pékin et Washington, qui vient d’imposer ses tarifs faramineux de 145% sur les produits chinois.

        «On n’était pas des grands fans de la Chine, mais maintenant que l’on est menacé de se faire bloquer le marché américain, il ne faut rien exclure», a répondu au Journal jeudi midi le premier ministre François Legault, à Sherrington, en Montérégie.

        Une opportunité

        Le premier ministre a affirmé que traditionnellement le Québec se croyait être un allié des États-Unis et n’aimait pas «les façons de faire de la Chine».

        Non-respect des brevets, jeux avec le taux de change, difficultés pour nos entreprises de pénétrer leur marché... François Legault a énuméré ce qui lui déplaisait du pays de Xi Jinping, mais il a affirmé, du même souffle, qu’il ne faut désormais «rien exclure».

        «Il y a peut-être une opportunité pour certaines de nos entreprises, qui pourront être très compétitives même si elles sont un peu plus chères que les Américains», a-t-il observé.

        Fin mars, Le Journal rapportait que de nombreux Québécois sont prêts à s’acheter une voiture électrique chinoise BYD, plus abordable.

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        «En même temps, il ne faut pas être naïf. Nous aussi, le Québec, on a un déficit commercial très important avec la Chine», a-t-il insisté.

        • Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

        «Il y a beaucoup de risques»

        «La Chine est complexe. Il y a beaucoup de risques qui existent là-bas, mais il y a aussi des opportunités», rappelle Ari Van Assche, professeur de HEC Montréal et spécialiste de l'économie chinoise. 

        Selon lui, les bénéfices peuvent être plus grands que les désavantages avec la situation actuelle tendue des droits de douane entre Trump et Xi Jinping.

        «Dans le passé, nous avons vu que lorsqu'il y a des turbulences entre le Canada et la Chine, il y a certains secteurs identifiés pour des contre-mesures. C'est quelque chose qui reste», conclut-il.

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