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L'article provient de TVA Sports

«On ne veut jamais voir ça d’un ami»

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TVA Sports

2022-03-19T01:20:38Z
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La fraternité des entraîneurs-chefs dans le junior est indéniable. Après tout, le monde dans lequel ils gravitent est petit. Un exemple de cette réalité est survenu mardi soir, au Centre Bell.

Le pilote des Olympiques de Gatineau Louis Robitaille était de passage dans l'enceinte du CH pour accompagner des jeunes de la LHJMQ qui vivaient un premier bain médiatique en marge du match entre les Canadiens et les Coyotes. 

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«J’ai eu la chance de voir un bon ami en André Tourigny, a-t-il raconté vendredi à l’émission de Jean-Charles Lajoie sur les ondes de TVA Sports. Je me suis faufilé pour cogner à la porte et aller le voir avant le match.

«Je suis fier de lui. Ç’a été une belle soirée.»

Désolé pour Ducharme 

Robitaille connait aussi le prédécesseur de Martin St-Louis, Dominique Ducharme. S’il se réjouit de voir Tourigny derrière le banc d’une formation de la LNH, il se désole du sort qu’attendait l’instructeur de Joliette, congédié par le nouveau régime de Jeff Gorton et Kent Hughes.

«C’est "tough", admet-il. Je voyais sur les médias sociaux que les gens étaient très durs envers lui. C’est la réalité que les "coachs" vivent. Dominique Ducharme, je le connais. C’est un travailleur acharné. C’est une bonne personne. 

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«C’est un gars qui veut avoir du succès. Il est passé à travers tellement d’étapes pour se rendre où il était.»

Robitaille croit que Ducharme aurait possiblement tiré profit du présent contexte, avec les assouplissements des mesures sanitaires et le retour des partisans dans l’amphithéâtre, après tant d’obstacles en début de saison. 

«Hier il y avait plus de 21 000 personnes dans les gradins et les gars sont revenus de l’arrière. Est-ce que les résultats auraient été différents? En même temps, on sait que c’est un "business". Quand on est embauché, on sait qu’on va être congédié un jour.

«On ne veut jamais voir ça d’un ami. D’un Québécois. Il y en a tellement peu dans la Ligue nationale (...). 

«Une fois que t’es arrivé dans la LNH, ton rêve est là. De te le faire enlever comme ça, c’est extrêmement difficile.»

Poste d'entraîneur avec le Rocket? 

Enfin, en ce qui concerne un poste d’entraîneur-chef au niveau professionnel, certains avançaient que Louis Robitaille avait une longueur d’avance pour un poste avec le Rocket de Laval. Est-ce la nouvelle gestion qui a eu le dernier mot?

Robitaille a remis les pendules à l’heure à ce sujet : «la première des choses, c’est que moi je ne voulais pas quitter Gatineau. Je suis est extrêmement bien ici et ma famille est bien dans la communauté. 

«Je suis traité comme un roi ici. C’est sûr que le Canadien c’est le Canadien, mais je suis tellement content pour un chum comme J-F Houle après un passage à Bakersfield.

«Pour moi, ce n’est que partie remise.»

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