«On ne pouvait pas tolérer la situation»: Trump vante sa victoire sur le renforcement de ses frontières
![Photo portrait de Anouk Lebel](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2FAnouk_Lebel1b12fb06-393d-46da-bfc8-3de2d44979b5_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Anouk Lebel
Le président américain, Donald Trump, crie victoire en estimant avoir réussi à faire fermer la frontière pendant que son entourage ne tarit pas d’éloges envers ses talents de négociateur pour «mettre le Canada à genoux, juste comme le Mexique».
• À lire aussi: Les droits de douane américains suspendus au moins 30 jours et un «tsar du fentanyl» nommé
«La frontière est maintenant fermée, vraiment fermée», s’est félicité Trump mardi, au lendemain d’une entente qui donne un sursis d’au moins 30 jours au Mexique et au Canada avant l’imposition de tarifs douaniers.
«Nous remarquons que plusieurs investissements, plusieurs démarches ont été effectués pour renforcer la situation à la frontière et on ne pouvait pas tolérer cette situation qui perdure actuellement», a ajouté le président américain devant les journalistes américains.
Il s’est dit satisfait de ses appels avec le Mexique et le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
Rappelons que ce dernier s’est notamment engagé à assurer une surveillance de la frontière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il doit aussi nommer un «tsar responsable de la question du fentanyl».
Concert d’éloges
«Le Canada se met à genoux, juste comme le Mexique», a déclaré sur les ondes de CNN la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.
Elle a ainsi donné le coup d’envoi à un concert d’éloges venant de l’entourage du président américain.
Sur le réseau social X, la secrétaire à l’Intérieur, Kristi Noem, l’a qualifié de «maître négociateur».
«Donald Trump gagne pour l’Amérique et ce n’est que le début. Ne plaisantez pas avec les USA!» a-t-elle écrit.
Dans une longue entrevue publiée par le média américain Politico mardi midi, le conseiller du président au commerce et à l’industrie, Peter Navarro, a quant à lui parlé du début d’un «âge d’or».
Il a affirmé que les Mexicains avaient été «très coopératifs». Quant à Justin Trudeau, «il a évalué le problème et ce que le Mexique était prêt à faire. Il a fini par comprendre», a-t-il déclaré.
«Du génie», selon Navarro
Questionné quant à la suite des choses, après les 30 jours de sursis, Peter Navarro s’en est remis aux «trois mots favoris» de son patron: «Let’s see what happens».
«Il s’agit de faire confiance à Trump. Quand il fait des choses qui peuvent sembler chaotiques, ça ne l’est pas. C’est du génie», a-t-il ajouté.
Le représentant démocrate de New York au Congrès n’est pas de cet avis. «Trump s’est fait rouler», a déclaré Pat Ryan sur les ondes de CNN.
Selon lui, le président n’a pas obtenu de véritables concessions de la part du Mexique et du Canada.
– Avec l'Agence QMI
Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?
Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.